UFC – En 1994, le combat dingue où un meurtrier s’est fait broyer les parties intimes (vidéo)

Dana White, et le tristement célèbre Joe Son
UFC (DR)

De nos jours, l’UFC est une référence dans le monde des sports de combat, peut-être même la plus grande organisation dans le domaine. Mais dans les années 90′ l’UFC avait plutôt une image barbare, puisque sans règle. La preuve avec ce combat dans lequel un terrible criminel condamné a reçu plusieurs dizaines de coups… dans les parties intimes !

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Aujourd’hui, l’UFC est l’une des organisations sportives les plus populaires de la planète, les meilleurs combattants sont de véritables superstars, mais cela n’a pas toujours été le cas… En effet, dans les années 90′, le seul but était de déterminer quel art martial était le plus puissant, et absolument tout était permis dans l’octogone pour atteindre la victoire. Aucune règle, aucune interdiction, juste un immense chaos filmé en direct.

Cette barbarie assumée a d’ailleurs donné lieu à des images assez insoutenables dans le contexte actuel, comme lors de l’UFC 1 et ce choc entre un Hollandais de 95 kilos et un sumo hawaïen de… 200 kilos ! Un autre combat illustre parfaitement le climat de l’époque, il opposait Keith Hackney à Joe Son lors de l’UFC 4 en 1994, et les images sont particulièrement douloureuses pour tous les hommes de cette planète.

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Joe Son battu par 20 coups dans les parties intimes



Maintenu au sol par son adversaire, Joe Son a du encaisser une vingtaine de coups dans les bijoux de famille, sans abandonner, ce qui aurait pu laisser des séquelles graves… Et si le premier réflexe est d’avoir de la peine pour lui, son histoire permet de dédramatiser un peu les images. En effet, derrière son métier de combattant, derrière son statut d’acteur (il a notamment tourné dans Austin Powers) se cachait un monstre.

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En 2008, Joe Son a été interpellé par la police de Los Angeles pour vandalisme, et suite à son refus de suivre les procédures de contrôle judiciaire, ses empreintes digitales ont été analysées et mises en lien avec de nombreuses affaires non-résolues, ce qui a permis aux enquêteurs de découvrir son implication dans le viol et la torture d’une jeune femme le jour de Noël 1990. Suite à cette affaire, il a été condamné à au moins 17 ans de prison.

Mais ce n’est pas son seul crime grave… Un mois seulement après sa condamnation, bien conscient qu’il ne sortirait sans doute jamais, Son a passé ses nerfs sur son compagnon de cellule, l’abattant à mains nues. Il a passé à tabac Michael Thomas Graham, condamné à « seulement » deux ans, lui ôtant la vie en seulement 25 minutes, c’est dire la violence de cet homme. L’UFC doit regretter d’être associé à un tueur.

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À ses débuts l’UFC était une organisation violente, sans règle, sans interdiction, ce qui attirait forcément des combattants… particuliers. Heureusement pour Dana White et les autres dirigeants, peu de gens connaissent Joe Son, ce qui ne ternit pas trop la réputation et l’image de marque développées ces derniers années.

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