Le Monégasque Charles Leclerc cash sur ses liens avec la France : « Quand je n’avais pas école, je…

Le pilote de Formule 1 monégasque Charles Leclerc, ici accompagné du drapeau de la France
DPCcars (DR)

Par Pierre-Andréa Fraile | Journaliste sportif

Fier représentant de Monaco sur le paddock, Charles Leclerc entretient toutefois des rapports étroits avec la France, qui célèbre chacun de ses succès en Formule 1. Le pilote Ferrari a d’ailleurs eu l’occasion de s’épancher sur leur nature par le passé.

Publicité

Les non initiés pourraient s’y méprendre. Figure de la Formule 1 depuis désormais plusieurs années, Charles Leclerc a pris l’habitude de s’exprimer dans un français irréprochable lors de certaines interviews. Les fans tricolores, eux, sont nombreux à témoigner leur joie lorsqu’il brille à bord de sa Ferrari. De quoi laisser penser qu’il représente l’Hexagone en course, ce qui s’apparente à une erreur commune.

Charles Leclerc se livre sur son passif avec la France… mais pas que

Malgré les apparences, Leclerc possède la nationalité monégasque, et non française. D’ailleurs, c’est bien l’hymne de Monaco qu’il entonne après ses victoires, et non la Marseillaise. Il lui est néanmoins arrivé d’être victime d’une bourde du genre dans sa carrière, sans que cela ne le chagrine outre mesure. Après tout, il doit beaucoup à la France, comme il l’expliquait dans un entretien accordé à l’AFP :

Publicité

Charles Leclerc : Déjà, je suis francophone. Et puis, quand j’ai gagné en Formule 2, ils m’ont mis l’hymne français ! (Rires) Mais ma plus grande connexion avec la France, c’est que tout a commencé ici pour moi en sport auto. J’ai commencé à Brignoles, à 60 kilomètres du Castellet. Tous les mercredis, samedis et dimanches, quand je n’avais pas école, je venais ici avec mon père.



Élevé au rang de prodige du karting sur les circuits du sud de la France, le « Petit Prince » se montre dès lors reconnaissant envers ce pays frontalier au sien. Tout comme il garde un bon souvenir de ses jeunes années passées non loin de la Principauté, en terres italiennes :

Charles Leclerc : J’ai aussi passé une bonne partie de mon enfance en Italie.

Publicité

Après mes débuts en France, j’ai passé dix ans en Italie. J’ai grandi avec les Italiens pendant mon adolescence donc oui, je me sens aussi italien.

Un parcours qui ne rend donc que plus belle sa longévité au sein de la Scuderia Ferrari, qu’il espère forcément ramener tôt ou tard au sommet de sa discipline :

Charles Leclerc : Bien sûr. Gagner un titre tout court est un rêve en soi, mais encore plus avec Ferrari. C’est une équipe tellement mythique. Il y a aussi tellement de pression qui fait que c’est super compliqué, mais qui rend les succès encore plus beaux. Il y a tellement de passion à travers le monde pour Ferrari que oui, je pense que c’est le rêve de chaque pilote sur la grille, gagner un titre avec Ferrari.

Publicité

Souvent considéré français à tort, Charles Leclerc n’en tient pas forcément rigueur aux auteurs de cette erreur. Et comment leur en vouloir, tant il affiche des liens indéfectibles avec le pays où sa carrière de pilote a commencé à se dessiner.

Multisports

Les dernières actus