puis dans la liste qui s’affiche, cliquez sur AdBlock
Par Pierre-Andréa Fraile | Journaliste sportif
Suite à son échec sur le banc de Monaco, pour sa première expérience en tant qu’entraîneur n°1, Thierry Henry a tenté de se relancer au Canada. Son expérience à la tête du club de Montréal n’a cependant rien eu d’un conte de fées.
Après y avoir été révélé en tant que joueur, il espérait suivre une aussi belle trajectoire en tant que coach. Thierry Henry a ainsi pris les rênes de l’AS Monaco en octobre 2018… sans y rencontrer le même succès. Son mandat sur le banc monégasque s’est en effet terminé après trois mois à peine, faute de résultats convaincants en championnat ou en Ligue des Champions. C’est donc loin de l’Europe qu’il a souhaité redorer son blason.
Thierry Henry se livre sur son passage mouvementé à Montréal
Quatre ans après son dernier match en carrière, disputé sous les couleurs des New York Red Bulls, Henry a retenté sa chance en MLS. Or, cette fois-ci, c’est en tant qu’entraîneur qu’il a rejoint l’Impact de Montréal, renommé depuis CF Montréal. Une nouvelle expérience nord-américaine qui n’a là encore duré que quelques mois, mais dont l’ex-attaquant français a affirmé garder un bon souvenir dans l’émission Football Daily :
Thierry Henry : Croyez-le ou non, j’ai beaucoup apprécié cette année à Montréal. Mais je ne pouvais pas continuer comme ça. J’avais besoin de me rapprocher de mes enfants.
Arrivé dans le club canadien en novembre 2019, « Titi » en est reparti dès février 2011, souffrant notamment de l’éloignement avec sa famille.
Là n’est cependant pas l’unique point noir qui est venu ternir cette période. La pandémie de Covid-19 a elle aussi causé du tort à Henry, dont les plans se sont forcément retrouvés chamboulés :
Thierry Henry : C’était très difficile. En tant qu’équipe canadienne, on devait jouer tous nos matches à l’extérieur, à part ceux d’un tournoi et avant la pandémie.
On a dû temporairement déménager parce que les équipes américaines ne pouvaient pas voyager au Canada, donc c’est devenu très difficile d’essayer de performer. Les joueurs se blessaient et ne pouvaient pas voir leurs familles.
Au terme de cette saison ô combien particulière, c’est donc avec un bilan mitigé de 9 victoires, 4 matches nuls et 16 défaites que le mythique buteur tricolore a quitté son poste. Malgré cela, il ne regrette pas cette aventure montréalaise, qui lui a permis selon ses dires de tirer de nombreux enseignements :
Thierry Henry : J’ai beaucoup appris dans tout ça. C’était une année très, très difficile, mais on a réussi à atteindre notre objectif, à savoir disputer les playoffs de MLS.
Contrarié par le Covid-19 et ses répercussions singulières sur son équipe, Thierry Henry ne pensait pas devoir relever un si gros défi à Montréal. De quoi justifier son départ après une seule saison sur place, lui dont la famille lui manquait qui plus est.
