Après y avoir achevé sa carrière, Mickaël Landreau cash sur la Corse : « Ça, je n’aime pas »

L'ancien gardien du SC Bastia, Mickaël Landreau, ici accompagné du drapeau de la Corse
LOSC (DR)

Par Pierre-Andréa Fraile | Journaliste sportif

Resté fidèle au championnat de France durant toute sa carrière, Mickaël Landreau lui a fait ses adieux sous les couleurs du SC Bastia. Ce, dix-huit mois après avoir débarqué en Corse, dont il a pu découvrir les merveilles et les aspects plus négatifs.

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Produit de la formation nantaise, il fait partie des joueurs ayant le plus souvent porté le maillot des Canaris dans la longue et prestigieuse histoire du club. Pas étonnant, dès lors, que Mickaël Landreau reste de nos jours avant tout associé au FC Nantes, avec lequel il a disputé pas moins de 421 matches de 1996 à 2006. Il a néanmoins défendu les couleurs d’autres grands clubs français, dont le SC Bastia en fin de carrière.

Mickaël Landreau honnête sur les dérives du public corse

Libre de tout contrat après la fin prématurée de son passage au LOSC, en décembre 2012, Landreau espérait encore battre le record du nombre d’apparitions en Ligue 1, alors détenu par Jean-Luc Ettori. Une opportunité que lui a offerte Bastia en lui proposant un bail de six mois et d’un an supplémentaire en option. Le mythique gardien a alors vite compris où il mettait les pieds, comme il le racontait à Ouest France :

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Mickaël Landreau : Pour moi, le maillot bastiais représente une île, un club avec beaucoup de fierté et une identité très forte. C’est un club qui a des attaches liées à des événement qui ont encore affermi la fierté d’être corse, même si les Corses n’en ont pas besoin. Il y a eu des parcours incroyables en Coupe d’Europe, en Coupe de France, et puis la catastrophe de Furiani qui cimente évidemment ce sentiment.



Cette fierté peut toutefois s’accompagner de quelques mauvais côtés, que l’ancien portier du Sporting n’a pas hésité à souligner également :

Mickaël Landreau : De l’extérieur — et ils en jouent aussi car c’est parfois à la limite, on peut ressentir une certaine agressivité pour avoir un impact sur l’adversaire.

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Mais dès que tu arrives, tu sens que tu appartiens à un club différent. Si tu fais preuve d’humilité, que tu te mets à leur service, tu vis des émotions exceptionnelles. J’ai adoré jouer à Furiani dans ce contexte. Je n’aime pas le côté irrationnel, mais c’est plus pour l’ambiance. La ville s’arrête quand il y a un match. Une des plus belles ambiances que j’ai vécues, c’était un SC Bastia – AC Ajaccio. C’était électrique.

S’il garde donc ce vibrants souvenirs de cette expérience, Landreau n’a pas regretté d’y avoir mis un terme à l’issue de la saison 2013-14, après un ultime match face… à Nantes :

Mickaël Landreau : Ce fut une belle aventure que j’ai aussi été content de terminer. Ça pompe énormément d’énergie et j’avais le sentiment que le club ne pouvait pas avancer avec cet environnement à ce moment-là. Je sentais que c’était borderline.

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Mickaël Landreau a beau avoir savouré l’ambiance de Furiani en tant que joueur du SC Bastia, il admet cependant que le public corse joue parfois un peu trop avec les limites. De quoi faciliter son départ du club, synonyme de fin ce carrière.

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