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Par Guillaume K. | Journaliste sportif
Échangés l’un contre l’autre l’année passée, James Harden et Nicolas Batum évoluent enfin dans la même équipe. Une chose que le Barbue adore, comme il l’a expliqué dans une récente interview accordée à beIN Sports…
Norman Powell était le premier à le dire l’été dernier : le départ de Paul George allait permettre à d’autres Clippers de s’exprimer et de briller. L’arrière assume d’ailleurs ses propos puisqu’il n’a jamais été aussi fort dans sa carrière. Avec 24.2 points, 3.6 rebonds et 2.2 passes décisives de moyenne, il aurait pu prétendre à une place de All-Star.
L’autre joueur qui s’éclate sans PG c’est James Harden, qui a enfin toute la liberté d’organiser le jeu des siens. En perte de vitesse l’année passée, le Barbu a retrouvé le match des étoiles il y a quelques jours grâce à ses 21.5 points, 8.6 passes décisives et 5.8 rebonds. Dans son sillage, Los Angeles pointe à la 6ème place de la conférence Ouest, synonyme de qualification directe pour les playoffs.
James Harden loue les qualités de Nico Batum
C’est Nicolas Batum qui doit être content de sa décision. Après un passage remarqué chez les Sixers, il aurait pu prolonger à Philadelphie pour entretenir cette alchimie évidente avec Joel Embiid. Mais face aux résultats des deux équipes, le retour au bercail semble judicieux. D’ailleurs, sur beIN Sports, James Harden a été très honnête sur l’apport du tricolore dans le vestiaire des Clippers :
Ça ne fait que quelques mois que je suis coéquipier avec Nico Batum, mais j’avais entendu tellement de bonnes choses à son sujet avant. C’est le vrai vétéran ultime. Il vient à l’entrainement tous les jours pour travailler dur, c’est un leader. Il fait toutes les choses nécessaires pour gagner, et c’est ce qu’il a fait tout au long de sa carrière, en NBA et en équipe de France. Il m’apprend le professionnalisme.
Nicolas Batum approche le basket de la même manière, ce qui force le respect de tous ses coéquipiers, y compris James Harden. Ce dernier est un ancien MVP, un multiple All-Star, et pourtant, c’est bien le Français qui lui apprend des choses dans son approche du quotidien. Il ne veut pas devenir entraineur, mais sa science du jeu pourrait faire des merveilles au quotidien. Il doit d’ailleurs se retrouver dans l’approche de son coéquipier :
J’aime tellement le basket. Même si ce n’était pas pour l’argent j’aurais joué. J’aime ce que je ressens sur le terrain. Je travaille tous les jours et je vois les résultats de ce travail sur le terrain. J’aurais aimé pouvoir jouer toute ma vie. Je ressens beaucoup de joie avec le ballon.
James Harden n’avait jamais joué avec Nicolas Batum, et il aime ce qu’il découvre depuis le début de la saison. Les deux se retrouvent au niveau du professionnalisme et de l’approche du travail quotidien.
