Là-bas pendant plus d’un an, Jérémy Ménez honnête sur le Mexique : « J’ai mis 1 mois à…

Jérémy Ménez, attaquant passé par le Mexique
La Zone (DR)

Par Guillaume K. | Journaliste sportif

Sur la fin de sa carrière, Jérémy Ménez s’était laissé tenter par les fameuses « destinations exotiques », avec notamment une signature au Mexique. Dans une récente interview, le génie de la génération 87 est revenu sur son expérience et sur la ferveur locale.

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En France et en Europe, le championnat mexicain reste assez méconnu. Si les exploits d’André-Pierre Gignac font régulièrement du bruit sur les réseaux sociaux, rares sont ceux qui s’intéressent à l’actualité, au classement, aux pépites qui peuplent les équipes. La seule chose qui est évidente et reconnue dans le monde entier, c’est que c’est un immense pays de football.

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Jérémy Ménez parle de la ferveur mexicaine

Si le niveau n’est pas le plus relevé, il faut tout de même avoir les épaules solides pour s’imposer dans ce championnat, puisque la pression des supporters est immense et tous les joueurs n’arrivent pas à la gérer. Dès son arrivée à l’aéroport en janvier 2018, Jérémy Ménez a compris qu’il n’avait pas mis les pieds n’importe où.



Au Mexique j’ai un accueil exceptionnel à l’aéroport, et là je prends conscience de l’ampleur du football dans le pays. J’arrive comme une rockstar, sauf que moi je n’aime pas du tout ça. Moins on me voit mieux je me porte généralement, mais c’était beaucoup trop touchant. Le problème c’est qu’à cette période j’ai lâché le football. Je n’ai plus envie de faire les efforts, je suis ailleurs.

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Mais quand j’arrive et que je vois tout ça, je me dis que je dois me remettre à 100% dedans. J’ai la volonté de reprendre du plaisir. Pour le coup c’est un très bon niveau le championnat mexicain, c’est un foot très technique avec beaucoup d’endurance. Mais comme les stades sont beaucoup en altitude, j’ai mis 1 mois à m’acclimater. Tu te fatigues super vite.

Jérémy Ménez ne connaissait pas forcément le championnat mexicain avant de s’engager avec le Club América, mais quelques pas à l’aéroport lui ont permis de comprendre le degré de ferveur des supporters. Malheureusement, sa bonne volonté a été contrariée au bout de 6 mois avec une rupture des ligaments croisés.

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Jérémy Ménez n’est pas du genre à aimer la lumière en-dehors des terrains, mais l’accueil qui lui avait été réservé par les supporters du Club América avait changé la donne. Pour eux, il voulait retrouver l’amour de jouer et de performer.

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