Là-bas 2 ans, Zlatan Ibrahimovic cash sur les USA : « Je dois dire la vérité, les Américains sont…

Zlatan Ibrahimovic parle des Etats-Unis
AB Talks (DR)

Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web

Durant sa carrière de globe-trotter, qui l’a amené dans d’innombrables clubs et pays, Zlatan Ibrahimovic a notamment fait sensation en jouant pour Los Angeles entre 2018 et 2020. Suite à cette expérience de deux ans, « Ibra » s’est fait un avis bien précis sur les Etats-Unis et les Américains – et il l’a partagé avec son honnêteté habituelle.

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Relativement récent par rapport aux mastodontes européens, le championnat américain a vu plusieurs excellents joueurs passer dans ses rangs. On peut par exemple penser à Youri Djorkaeff, David Beckham ou encore Lionel Messi. Mais avant l’arrivée de l’Argentin, c’est bel et bien Zlatan Ibrahimovic qui avait eu le plus de retentissement au pays de l’Oncle Sam.

Arrivé en 2018 dans ce que l’on croyait alors être une pré-retraite, l’ancien attaquant du Paris Saint-Germain a passé deux années de rock-star au sein de la MLS. Quant à la vie aux Etats-Unis, culture forcément éloignée de ce à quoi il était habitué ? Disons que le bilan est mitigé.

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Zlatan Ibrahimovic livre son ressenti après 2 ans aux Etats-Unis

Dans une interview donnée pour « GQ Italia » alors qu’il signait son grand retour au Milan AC, le fantasque suédois avait donné son avis sur les Américains :

Selon moi, les Américains sont plutôt sympas. Mais là où je vis, à Beverly Hills, ils sont un peu froids, distants… Par exemple, je n’ai jamais vu mes voisins, je ne les connais pas, on ne s’est jamais salués. D’un côté c’est mieux, car ils ne vous dérangent pas et vous ne les dérangez pas, mais de temps en temps, ce serait bien d’échanger un « bonjour » et de savoir qui ils sont au cas où quelque chose arriverait.



Malheureusement, il n’y a pas de bars, comme en Italie, où l’on peut discuter, mais seulement de grands centres commerciaux avec la climatisation poussée à fond, où il fait un froid glacial. Mais je dois dire la vérité, c’est sympa, même si la mentalité européenne me manquait. Une autre chose à propos de l’Amérique est que personne n’a jamais d’argent liquide. Au début c’est sympa, puis ça devient pénible. Et puis il faut toujours donner beaucoup de pourboire… Je veux dire, c’est une autre façon de penser.

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L’argent, en effet, occupe une place peut-être plus importante que partout ailleurs dans le monde. Un état de fait qui ne ravit pas forcément le « Z » :

Dans le show business, ils sont numéro un, en marketing personne ne les bat… Ils pensent d’abord à l’argent, puis à la qualité et aux résultats. Et il faut dire que le sport y est cher, très cher. Par exemple : pour que mes enfants jouent dans une bonne équipe de football, je dois payer 3.500 $ chacun.Tous les sports sont payants. Et comme les parents paient, ils veulent voir leurs enfants jouer même quand ils ne sont pas bons.

Ça me désole, car tout le monde n’a pas l’argent nécessaire. Or, le sport devrait être pour tout le monde, parce qu’il unit les races et les peuples. Pelé est devenu un grand en partant de rien, il jouait avec un ballon fait de chiffons… Le football est le plus beau sport du monde.

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Pas mécontent d’avoir tenté l’aventure américaine, notamment parce que ce choix de carrière lui a apporté beaucoup de publicité et de prestige, Zlatan Ibrahimovic a plutôt apprécié la vie aux Etats-Unis… sans toutefois en tomber sous le charme. Pour le Suédois, rien ne vaut l’Europe, et notamment l’Italie, plus proche de ses valeurs. Voilà qui est dit !

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