Franco-Algérien, Billal Brahimi très honnête : « C’est compliqué, en Algérie on a…

Billal Brahimi
VISTA (DR)

Par Joël Pütz | Journaliste sportif

Passé par l’Équipe de France des -19 ans, Billal Brahimi avait cependant fini par changer de cap en portant le maillot de l’Algérie. Une décision sur laquelle l’ancien ailier niçois s’était expliqué sans détour lors d’une interview avec Foot Mercato, en 2022.

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Des joueurs franco-algériens tiraillés entre les deux pays au moment de faire leurs débuts en équipe nationale, il y en a eu quelques uns au fil des années. Au sein de la fameuse génération 87, on comptait notamment des profils comme ceux de Karim Benzema ou encore Samir Nasri. Comme on le sait, ils avaient fini par rallier les Bleus.

En revanche, tous ne suivent pas forcément le même chemin, comme ce fut notamment le cas de Billal Brahimi. Né à Paris mais issu d’une famille algérienne, l’ancien Niçois a en effet porté le maillot des Fennecs dès 2022, alors qu’il n’avait encore que 22 ans. Actuellement prêté en Belgique à Saint-Trond, l’ailier s’était d’ailleurs exprimé franchement sur sa décision auprès de Foot Mercato, il y a deux ans et demi :

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Aucune hésitation pour Bilal Brahimi entre l’Algérie et la France

J’ai choisi l’Algérie car c’est mon pays de cœur depuis très longtemps. J’avais déjà évolué en équipe de France chez les jeunes (en U19, ndlr) et j’ai passé un bon moment avec plusieurs joueurs que je connaissais bien car on a grandi en France. Mais en équipe A, j’ai toujours voulu jouer pour l’Algérie.



Je n’ai pas hésité (avec la France, ndlr). (…) L’Algérie comme la France, ce sont nos deux pays puisque l’on a grandi ici. Du coup, on a nos familles et nos amis en France. Mais en Algérie aussi on a la même chose, nos familles, nos amis, etc… C’est un peu compliqué. Mais ça reste un choix personnel.

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Ayant notamment participé à deux matchs de qualification pour la CAN 2023, Brahimi compte en tout quatre rencontres avec l’Algérie. Autant dire qu’il ne fait pas partie des meubles, mais ce n’est pas pour autant qu’il regrette sa décision. Bien au contraire, puisqu’il expliquait que l’accueil par ses coéquipiers en sélection avait été idéal :

Franchement, j’ai été super bien intégré. Tout s’est très bien passé. Que ce soit le coach, le staff, les joueurs, notamment les anciens comme Islam Slimani, tout le monde m’a bien accueilli. Sur le terrain, je me suis bien senti dans l’équipe. Tout s’est fait naturellement. En plus, j’ai eu de la chance car on est resté longtemps au centre à Sidi Ahmed à Alger. On y a fait plusieurs entraînements.

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Certains hésitent parfois longtemps entre deux pays, mais ce ne fut pas le cas de Billal Brahimi qui a rapidement compris qu’il souhaitait représenter l’Algérie. Bien qu’il lui soit compliqué d’expliquer concrètement son choix, ce qui est compréhensible.

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