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Par Guillaume K. | Journaliste sportif
Esseulé la saison passée, Bilal Coulibaly est désormais à la tête d’une belle délégation francophone à Washington. Avec Alex Sarr, Alexis Ajinça et le Suisse Kyshawn George, ils ne font que parler français, ce qui fait évidemment réagir les Wizards.
L’avenir du basket français semble brillant, et ce n’est pas simplement grâce à Victor Wembanyama. Alors évidemment, le pivot des Spurs s’impose comme l’un des meilleurs joueurs de la planète et son immense ambition devrait découler sur l’ensemble du pays. Mais ses plus grands succès, il les obtiendra avec l’aide de coéquipiers talentueux.
Le plus prometteur, c’est peut-être Bilal Coulibaly, qui prend de l’ampleur cette saison du côté de Washington. Son entraineur lui donne toujours plus de responsabilités offensives, et il se montre prêt à les assumer, tout en maintenant une énorme exigence défensive. L’autre gros motif d’espoir, c’est qu’il développe au quotidien des automatismes avec Alex Sarr.
Bilal Coulibaly parle de la place de la France aux Wizards
Leur entente, en plus de rapporter des victoires aux Wizards, pourrait un jour faire le bonheur de l’équipe de France. Car ils ont beau être plongés dans la culture américaine tout au long de l’année, ils n’oublient pas d’où ils viennent. Interviewé à ce sujet par Skweek, Bilal Coulibaly a été très clair sur son rapport aux deux pays.
Alexis Ajinça a intégré le staff des Wizards et il apporte énormément. Parfois on va dîner ensemble, je peux discuter de tout et n’importe quoi avec lui, pas forcément au niveau basket. Moi, j’ai toujours beaucoup aimé la culture américaine, en étant plus jeune je regardais beaucoup de vidéos de streameurs US. C’est ce qui m’a aidé à m’intégrer plus facilement dans cette culture. Mais non, je ne suis pas Américain.
Je suis très bien en étant Français. On en rigole beaucoup avec Alex Sarr. Quand il y a un de nous qui fait une erreur en anglais on se corrige et on se moque un peu. C’est drôle. Et dans l’équipe on commence à avoir une petite influence, tout le monde essaye de parler français. On est 4 francophones, on parle français à longueur de journée, et les gens essayent de nous mettre à l’aise.
Évidemment, Bilal Coulibaly et Alexandre Sarr vont intégrer un peu de la culture américaine en vivant à Washington. Mais avec l’aide d’Alexis Ajinça, désormais dans le staff, ils vont surtout essayer d’imposer la culture française dans la capitale des États-Unis. Dans l’équipe, tout le monde essaye de s’y mettre, y compris Jordan Poole.
Bilal Coulibaly parle un anglais parfait, il a de nombreuses références culturelles, mais il refuse d’être assimilé à un Américain. En fait, à Washington, il fait tout pour convertir ses coéquipiers à la langue et la culture française.
