Désormais multi-millionnaire, Gaël Monfils très honnête sur son enfance : « Mes parents avaient des…

Gaël Monfils
Tennis Canada (DR)

Par Guillaume K. | Journaliste sportif

Le tennis est un sport particulièrement exigeant financièrement, puisque la réussite au plus haut niveau passe par du bon matériel, des cours particuliers pendant l’enfance et des voyages pour les tournois. Issu d’un milieu modeste, Gaël Monfils se souvient.

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Tous les sports ne nécessitent pas les mêmes moyens, c’est la raison pour laquelle le football reste et restera à jamais la discipline le plus populaire dans le monde. Pour jouer rien de plus simple, il faut un objet qui roule, une cage qui peut être construite avec tout et n’importe quoi, et quelques amis. Les crampons, la belle pelouse, c’est du bonus.

C’est l’inverse du tennis, qui est pourtant le deuxième sport avec le plus de licenciés en France. Car pour atteindre le très haut niveau et entretenir le rêve d’en faire un métier, il faut investir sur du matériel sur-mesure, prendre des cours particuliers souvent onéreux, et surtout avoir la capacité de voyager dans l’Hexagone et dans le monde pour les tournois les plus prestigieux.

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Gaël Monfils cash sur son enfance

Un sacrifice qui n’est pas simple pour tous les parents, comme ceux de Gaël Monfils, qui n’a pas grandi dans le luxe. De passage dans le podcast de l’ancien footballeur international suisse Johan Djourou, le vétéran du circuit ATP est revenu sur ses modestes débuts et sur son enfance. Il est reconnaissant car malgré tout, il ne manquait de rien :



J’ai connu une galère positive dans ma jeunesse. J’ai toujours eu à manger, j’étais un enfant heureux avec une enfance heureuse. Mes parents avaient des petits moyens, mais j’étais bien. Je n’avais pas le dernier polo Nike, mais j’avais ma sous-marque que j’aimais bien, j’avais des baskets, j’avais des petits cadeaux. Ce n’était pas tout de suite la dernière Nintendo, c’était parfois un jeu de dames, mais tu dois sourire.

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Le tennis est un milieu où les autres enfants avaient la dernière console, ils regardaient Dragon Ball Z, moi je devais attendre deux ans pour pouvoir faire la même chose. Au final j’ai eu ces choses, j’allais gratter chez eux pour jouer. Mes parents se sont tués pour moi. Il ne faut pas toujours voir la chose de manière négative. Mes parents se sont serrés la ceinture pour que je réalise mon rêve.

Gaël Monfils n’était pas forcément au même niveau que ses camarades de jeu niveau confort de vie dans sa jeunesse. Il ne jouait pas avec les plus grandes marques, ne se détendait pas avec les dernières consoles, ce qui n’était pas un frein à son bonheur. Il a toujours eu conscience des sacrifices familiaux, et sa carrière est le plus beau des remerciements.

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Gaël Monfils a connu la difficulté dans sa jeunesse, mais il ne garde pas un mauvais souvenir de ces années. En fait, ces humbles débuts doivent rendre encore plus savoureux les 23 millions qu’il a touchés en carrière.

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