L’ayant poussé vers la sortie à Madrid, Fernando Morientes balance sur Anelka : « Son problème, c’était…

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Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web

Arrivé au Real Madrid en 1999 à seulement 20 ans, Nicolas Anelka a vécu une saison-cauchemar dans la capitale madrilène. Mais si lui maintient qu’il a très mal été accueilli, anecdotes à l’appui, son concurrent d’attaque Fernando Morientes a un souvenir différent des choses. Et il n’a pas hésité à le faire savoir après un énième tacle du Français.

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Révélé très jeune au Paris Saint-Germain puis à Arsenal, Nicolas Anelka a connu un début de carrière lors duquel tout est allé très vite… voire trop vite. Propulsé dans la constellation de stars du Real Madrid alors qu’il était encore tout jeune, le Français a, d’après lui, mal été accueilli par une grande partie du vestiaire. Il expliquait ainsi à RMC :

Samuel Eto’o vient me voir et me dit de faire attention aux anciens parce qu’ils ont été voir le président pour lui demander pourquoi il a pris Anelka alors qu’il y a Fernando Morientes. Quand on me dit ça, je sais que ça va être très compliqué. La suite a prouvé que c’était un enfer. À ce moment-là, c’est compliqué avec beaucoup d’Espagnols. J’arrive dans une famille, dans un grand club avec beaucoup de pression. Il faut que je prouve sur le terrain.

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Quand je débarque à mon premier entraînement, je n’ai pas de place dans le vestiaire, je n’ai pas mon casier, ce qui n’existe pas aujourd’hui. Les mecs arrivent, ils me disent : « Excuse-moi, ça c’est ma place ». Je me lève, je vais à droite et un autre me dit : « Excuse-moi, ça c’est ma place ». Je n’ai pas de place, je dois attendre qu’on m’en donne une. À ce moment-là, je me pose des questions, je me dis : « Qu’est-ce que je fais là ? »



Fernando Morientes répond sèchement à Nicolas Anelka

Toujours sur les ondes de RMC, Anelka avait estimé avoir été traité différemment de Fernando Morientes, son concurrent en pointe, avec qui le club merengue aurait été bien plus patient :

Je joue contre le Barça, je marque. Le match d’après, je suis moyen et on me remet sur le banc. Morientes, lui, avait 5-6 matches pour remarquer…

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Ces remarques à répétition de la part d’Anelka ont fini par agacer certains des joueurs madrilènes de l’époque, à commencer, justement, par Morientes lui-même. Mis au parfum de cette sortie fracassante de son ex-coéquipier français, celui qui a connu sa plus belle saison à l’AS Monaco sous les ordres de Didier Deschamps a répondu de manière claire et précise :

J’avais une bonne relation avec lui, je ne sais pas pourquoi il va sur ce terrain là. Le problème, c’est qu’à chaque interview, il pointe du doigt quelqu’un – parfois c’est Raúl, parfois c’est moi… Il a été bien accueilli ici, mais le problème de Nicolas Anelka, c’était Nicolas Anelka lui-même. C’est tout.

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S’il y a sûrement du vrai dans l’accueil plutôt frais réservé à Nicolas Anelka à Madrid (Emmanuel Petit avait connu la même chose au FC Barcelone à la même période), Fernando Morientes estime que le Français est le principal fautif de sa non-intégration. Et malheureusement, le reste du CV d’Anelka en termes de problèmes rencontrés ne joue pas en sa faveur.

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