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Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web
Excellent joueur et symbole d’une époque, Wayne Rooney est en revanche venu ajouter son nom à la longue liste d’anciennes stars qui n’ont pas su devenir de grands entraîneurs. Il faut dire que les causeries de l’Anglais pouvaient parfois être étranges, comme cette fois où, devant une équipe incrédule, Rooney a invoqué son anatomie…
120 sélections en équipe d’Angleterre, près de 400 buts en carrière : Wayne Rooney, ex-petit prodige du football britannique, est une légende outre-Manche. Dans la lignée d’un Paul Gascoigne avant lui, l’ancien joueur de Manchester United était aussi un enfant terrible, cumulant les scandales et les polémiques en dehors des terrains. Mais le grand public, lui, ne lui en a jamais tenu rigueur.
Après avoir raccroché les crampons, celui qui officie actuellement en tant que consultant sur une grande chaîne anglaise a d’abord tenté de devenir entraîneur, sans trop de succès il faut bien le reconnaître. En échec à Derby County, Birmingham City et Plymouth Argile, Rooney s’est également raté lors de sa seule expérience à l’étranger, à Washington, aux Etats-Unis. Et pour cause…
La causerie lunaire de Wayne Rooney aux USA
Alors qu’il était à la tête de DC United, et que l’équipe connaissait une période difficile, l’homme aux 53 buts sous le maillot des Three Lions s’est lancé dans une causerie originale pour tenter d’inspirer ses troupes à surmonter l’adversité. Il a alors déclaré :
J’étais une vraie star avant (« the big man », ndlr). J’en ai pourtant une petite, mais ça ne m’a pas empêché de devenir un gars comme ça, une grosse star !
Une source présente dans le vestiaire lors de ce moment détonant a confié au « Sun » un peu plus. tard :
C’était marrant, il espérait qu’incorporer des références personnelles comme ça donnerait l’impression d’un speech qui vient du coeur.
Mais la majorité des joueurs étaient perplexes, et n’ont pas vraiment compris ce que sa vie sexuelle et la taille de son engin avaient à voir avec le terrain… Certains des jeunes joueurs étaient même un peu horrifiés. À l’évidence, ils ne partagent pas le même sens de l’humour britannique.
Une chose est sûre : ce discours destiné à remettre les joueurs du DC United sur pied n’a pas franchement été efficace. C’est d’ailleurs avec un bilan décevant de 14 victoires, 13 matchs nuls et 26 défaites que Rooney a quitté son poste en 2023, sans avoir pu apporter l’effet escompté au club de la capitale américaine.
Wayne Rooney a vraiment tout tenté, quitte à livrer des informations très personnelles, pour remettre le DC United sur les rails… en vain. On espère en tout cas qu’il n’a pas réitéré cette petite astuce dans ses autres clubs, même si là, encore, le succès n’a pas été au rendez-vous.
