puis dans la liste qui s’affiche, cliquez sur AdBlock
Par Pierre-Andréa Fraile | Journaliste sportif
Fils d’un champion du monde, Marcus Thuram espère dès lors le devenir à son tour un jour avec l’équipe de France. Cela ne l’empêche pas d’entretenir une relation très particulière avec l’Italie, où il a vu le jour et où il évolue depuis bientôt deux ans.
Son contrat avec le Borussia Mönchengladbach étant arrivé à son terme, il ne manquait pas d’options pour la suite de sa carrière. Marcus Thuram apparaissait après tout comme une (très) belle opportunité sur le marché et se voyait donc convoité par plusieurs grands clubs européens. Mais au lieu de rester en Allemagne ou de rejoindre la si séduisante Premier League, il a fait le choix de poursuivre sa route… en Serie A.
Marcus Thuram se livre sur ses rapports avec l’Italie
Désireux de disputer la Ligue des Champions, à laquelle il avait pu goûter à Mönchengladbach, Thuram a rejoint l’Inter Milan, qui restait alors sur une 3ème place en championnat. Une sorte de retour aux sources pour l’attaquant français, lui qui est né en Italie lorsque son père, Lilian, y défendait les couleurs de Parme. Il était d’ailleurs déjà revenu sur ces origines dans un entretien accordé à Onze Mondial en 2019 :
Marcus Thuram : Je suis né en Italie le 6 août 1997. À Parme, plus exactement, où mon père évoluait. C’est le deuxième club professionnel de mon père. On y a vécu pendant quatre ans. On est ensuite parti à Turin, quand il a signé à la Juve. On y est resté cinq ans. Pendant tout ce temps, j’ai suivi un cursus d’école américaine. Voilà pourquoi je parle trois langues : le français, l’italien et l’anglais.
C’est donc près de dix ans que Marcus a passé de l’autre côté des Alpes étant enfant, ce qui peut expliquer son désir d’y retourner lorsqu’il en a eu l’opportunité. Depuis, il s’est imposé sur place comme un cadre de l’Inter, mais aussi de l’équipe de France où il parait inamovible des plans de Didier Deschamps. Cela lui a notamment permis de faire face… à l’Italie, en novembre dernier, dans le cadre de la Ligue des Nations.
Titulaire lors de cette rencontre remportée par les Bleus à San Siro (1-3), le buteur tricolore l’a quittée avec un goût particulier en bouche. C’est ce qu’il a révélé par la suite dans les colonnes de La Gazzetta dello Sport :
Marcus Thuram : Le match contre l’Italie était un match spécial pour moi. Les Italiens sont mes frères, donc jouer contre eux était quelque chose de très étrange. Je les aime tous et je les retrouve avec plaisir.
Il faut dire qu’avec quatre coéquipiers interistes dans le onze adverse, Thuram avait de quoi être quelque peu déboussolé. Ne reste plus qu’à espérer que cela ne lui fera pas défaut lors d’un éventuel futur match à enjeu face à la Squadra Azzurra.
Lié à jamais à l’Italie, Marcus Thuram côtoie qui plus est de nombreux internationaux italiens au quotidien dans le vestiaire de l’Inter Milan. Pas étonnant, dès lors, qu’il ressente une sensation singulière lorsqu’il se retrouve contre eux avec les Bleus.
