NBA – Passé par les Bucks, le Français Damien Inglis cash : « Milwaukee ? Après 22 heures…

NBA Damien Inglis
Skweek (DR)

Par Joël Pütz | Journaliste sportif

Drafté par les Bucks en 2014, Damien Inglis n’a pas eu de chance en NBA entre des blessures et un faible temps de jeu. Parti du Wisconsin au bout de deux ans, le Français avait cependant eu le temps de formuler un avis tranché sur la vie à Milwaukee.

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Si les joueurs français disposent aujourd’hui de l’un des contingents internationaux les plus étoffés de la NBA, ça n’a pas toujours été le cas et ce y compris au cours des années 2010. Certains comme Evan Fournier ou encore Rudy Gobert ont su se faire une place au sein de la grande ligue, mais d’autres n’ont pas connu le même destin.

Parmi les échecs les plus parlants, on trouve notamment des profils tels que Frank Ntilikina ou encore Killian Hayes et même Guerschon Yabusele, dont le premier passage entre 2017 et 2019 fut raté. Un peu moins connu que ses compatriotes, Damien Inglis a cependant lui aussi joué de malchance à son arrivée en 2014. Blessé au pied d’entrée de jeu, il avait dû faire une saison blanche avant de revenir pour l’exercice 2015-16.

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Damien Inglis dithyrambique sur la ville de Milwaukee

Avec seulement 7 minutes par match, le 31e choix de draft n’avait cependant aucun vrai rôle dans l’effectif des Bucks et son parcours aux US s’était achevé par un passage en G-League, avant de rentrer en Europe quelques mois plus tard. Pour autant, le natif de Cayenne ne doit pas conserver un mauvais souvenir de cette aventure. Interrogé par Basket USA en novembre 2015, il se disait ravi de son nouvel environnement :



Moi j’aime beaucoup. Le seul bémol, c’est que après les matchs, quand il est 22 heures, c’est que tous les restos sont fermés. C’est le seul problème. Mais sinon, la ville est géniale parce que je n’aime pas vraiment les grandes métropoloes où il y a tout le temps du trafic et des bouchons. A Milwaukee, tous les gens sont super sympas et c’est sûr que c’est plus facile à vivre. Ma famille aussi adore la ville donc tout va très bien.

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Autant dire que le Tricolore avait donc trouvé le cadre idéal en atterrissant chez les Daims, même s’il regrettait que Milwaukee soit pratiquement une ville fantôme une fois la nuit tombée. Autre point très positif à ses yeux, la relation qu’entretenaient les dirigeants de la franchise avec les joueurs. Le co-propriétaire Marc Lasry avait notamment eu le droit à un bel hommage de la part de l’ancien Monégasque :

Ils sont vraiment très impliqués dans la vie de la franchise. On les voit pratiquement à tous les matchs. En plus, Marc Lasry parle couramment le français donc quand on se voit on parle français tout le temps. Le fils de Lasry est lui aussi dans l’organigramme. Ils sont non seulement impliqués mais aussi très accessibles. Il m’ont immédiatement contacté dès qu’il y a eu les attentats de Paris. Ils sont très proches du groupe.

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Si sportivement parlant, son passage en NBA ne fut pas du tout concluant, Damien Inglis semblait s’être rapidement fait à la vie à Milwaukee. Une ville accueillante et qui n’était pas à l’image des mégapoles américaines, voilà qui lui allait à ravir.

Déclarations Les Français (NBA) Milwaukee Bucks NBA 24/24

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