NBA – Après sa draft, la première décla lunaire de Larry Bird aux Celtics : « Je ne ferai jamais ça »

La légende de la NBA Larry Bird, ici sous les couleurs des Boston Celtics
NBA (DR)

Par Joël Pütz | Journaliste sportif

Légende du basket-ball, Larry Bird s’est notamment distingué par une personnalité plutôt cash. L’ailier des Celtics n’avait pas peur du trash-talk ou des annonces fracassantes, y compris envers ses propres coéquipiers. Preuve en étant cette anecdote.

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Au fil des décennies, le poste d’ailier est devenu de plus en plus important au sein de la NBA. Il suffit de voir les joueurs passés par la ligue ces 20 dernières années pour s’en rendre compte : LeBron James, Kevin Durant, Kawhi Leonard, Paul George, Jayson Tatum… Aujourd’hui, de nombreux franchises players évoluent justement à cette position.

Et pourtant, il en reste un parmi la vieille école qui continue de rester très haut dans la hiérarchie all-time des postes 3… et à vrai dire, ce n’est pas demain la veille que Larry Bird pourra en être délogé. Si l’on dit que la NBA n’existerait plus sans lui et Magic Johnson, ce n’est pas sans raison tant le triple champion a marqué les années 80 de son empreinte.

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Le corps meurtri par les blessures en fin de carrière, la légende de Boston a terminé avec un peu moins de 900 matchs de saison régulière au compteur, ce qui est assez faible pour un joueur aussi iconique. Mais avant ça, Bird avait fait en sorte de se rendre inoubliable en démontant la concurrence, lui qui a tourné à plus de 24 points, 10 rebonds et 6 passes de moyenne en 13 ans. Une production folle pour l’époque. 



Quand Larry Bird refusait le bizutage pendant son année rookie

À côté de ça, le n°33 était également devenu culte par son franc-parler et son trash-talking, peut-être le meilleur de l’histoire de la balle orange. Un trait de caractère qu’il avait déjà adopté à son arrivée dans la ligue, comme s’en souvient son ex-coéquipier Judd Jenkins qui avait partagé une anecdote sur Larry Legend auprès de The Athletic :

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Autrefois, tous les rookies devaient porter les sacs des autres quand on était en déplacement. Je n’oublierai jamais notre premier road trip. Il (Larry Bird) s’est levé devant tous les gars dans le bus et a dit : « Je veux que vous sachiez : Je ne vous apporterai jamais d’eau et je ne porterai jamais un seul sac. »

Une déclaration qui aurait pu en froisser plus d’un à Bean Town… à ceci près que Bird cassait déjà tout sur le terrain, lui qui sera élu Rookie de l’Année, All-Star et quatrième des votes pour le MVP dès sa première campagne professionnelle. Le tout en tournant à plus de 21 points, 10 rebonds, 4 passes et près de deux interceptions par rencontre… Autant dire que le n°33 avait largement de quoi assumer ses propos.

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Le bizutage était fréquent à l’époque de Larry Bird, mais il ne fallait pas compter sur lui pour se plier aux coutumes des vestiaires NBA. Il l’avait d’ailleurs immédiatement fait savoir… et ses performances au cours de sa saison rookie lui ont permis de gagner immédiatement en crédibilité auprès de ses coéquipiers plus âgés.

Boston Celtics Déclarations Larry Bird NBA 24/24

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