Par Guillaume K. | Journaliste sportif
Arrivé l’été dernier dans la polémique, Patrick Beverley a déjà décidé de quitter Israël et l’Hapoel Tel Aviv. Avant de partir définitivement, il s’est tout de même offert un voyage à Jérusalem, qu’il a détaillé dans son podcast.
Clap de fin pour Patrick Beverley en Israël… Baladé de franchise en franchise sur la fin de son aventure en NBA, le meneur avait fait le choix de rejoindre l’Europe pour une fin de carrière placée sous le signe du plaisir. Avec 10.7 points, 4.6 passes décisives et 4.1 rebonds de moyenne en EuroCup, il part la tête haute.
Def a vibe. Tel aviv was great. fans were great. coach was great. Isreal was great🙏🏾 had so much fun here. thanks for everything. yalla Hapoel ❤️❤️ https://t.co/Rn9smatsxW
— Patrick Beverley (@patbev21) February 13, 2025
C’était un délire. Tel Aviv est une ville géniale. L’entraineur était génial. Israël était génial 🙏🏾 Je me suis vraiment amusé ici. Merci pour tout, allez l’Hapoel ❤️❤️
Avant de partir, Patrick Beverley cash sur Jérusalem
Avant de quitter définitivement le pays et de rentrer aux États-Unis, à moins qu’il ne trouve un nouveau challenge sportif en Europe, l’ancien meneur des Lakers s’est offert un petit voyage spirituel à Jérusalem. Dans son podcast, il est revenu sur cette expérience unique et sur la communion entre les religions.
Je suis parti en voyage à Jérusalem, et la religion est vraiment très présente. J’ai vu des musulmans, j’ai vu des juifs, j’ai vu des chrétiens. Des chrétiens qui ne ressemblent pas à l’image des chrétiens qu’on a aux États-Unis. La religion est très présente, tu es confronté à des points de vue différents venant de personnes différentes. Un rabbin est venu me parler du monde qui nous entoure.
Pareil pour une femme chrétienne et pour un musulman. Dans cette ville le savoir est la clé des relations. J’ai vraiment trouvé Jérusalem incroyable. C’était phénoménal. J’ai eu le temps de prier et de me concentrer sur toutes les émotions que j’ai ressenties. J’ai été très reconnaissant de l’amour et de la paix que je sentais autour de moi.
Jusqu’au bout, l’aventure de Patrick Beverley en Israël aura été bénéfique à ses yeux. Le meneur n’a pas ressenti la pression de la guerre, la division dans la société, il a surtout perçu de l’amour et de la compréhension. Dans ces conditions, difficile de croire que la seule embrouille avec son entraineur est responsable de son départ.
Patrick Beverley n’est plus un joueur de l’Hapoel Tel Aviv suite à cette rupture de contrat à l’amiable. Il garde visiblement un bon souvenir de cette expérience, même si son choix a été plus que critiqué en temps de guerre.