NBA – Sans filtre, Jacques Monclar donne son avis honnête sur la G League : « Ça veut rien dire »

Killian Hayes et Jacques Monclar
HoopsHype (DR) / BeIN Sport (DR)

Par Joël Pütz | Journaliste sportif

Cette saison encore, plusieurs basketteurs français tentent de rallier la NBA en se servant de la G-League comme tremplin. Interrogé sur le sujet, Jacques Monclar s’était cependant montré implacable concernant l’antichambre de la grande ligue.

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On le sait, il n’est pas simple de faire carrière en NBA. En dehors de certains intangibles, que ce soit les qualités athlétiques ou la capacité à rester en bonne santé, il faut tout simplement se démarquer de la concurrence… et cette dernière est monstrueuse alors que les places au sein des rosters américains sont limitées. Forcément, certains athlètes se retrouvent alors laissés de côté alors qu’ils rêvaient de briller aux États-Unis.

Alors que l’Euroleague et plus globalement le basket FIBA a énormément progressé ces dernières années, certains choisissent donc de dire adieux à leurs ambitions de NBA. Evan Fournier ou encore Théo Maledon par exemple sont rentrés en Europe cet été et bien leur en a pris, puisqu’ils cartonnent respectivement à l’Olympiakos et à l’ASVEL. Cependant, tous leurs compatriotes n’ont pas voulu emprunter le même chemin.

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Jacques Monclar détruit la G-League et ses perspectives

En effet, ces derniers ne veulent pas jeter l’éponge et pour rester à portée de vue des dirigeants, ils choisissent de passer par la case G-League. L’antichambre de la ligue leur permet en effet de rester sur le sol américain, mais à quel prix ? Interrogé sur le cas de Sidy Cissoko pendant les Paris Games, ce dernier peinant à trouver un rôle consistant en NBA, Jacques Monclar avait ainsi sorti la sulfateuse du côté de BeIN Sport :



C’est un piège la G-League, c’est un piège. Même de bien jouer et de faire des cartons en G-League, ça veut rien dire. Un autre exemple, Ousmane Dieng : il arrive pas à se dépêtrer de cette situation. Killian Hayes, à quoi ça sert ? Je ne suis pas persuadé. Les mecs, Guerschon il fait jurisprudence non ? Des gamins comme Isaïa Cordinier qui se développent en Euroleague, ils se développent plus que vous.

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Alors je sais que pour les franchises, c’est pratique d’avoir une vingtaine de mecs opérationnels pour être dans l’effectif de quinze. Mais la G-League, c’est un piège !

Un discours sans filtre de la part de l’ancien tacticien, mais difficile de le contredire quand on se penche sur les exemples cités… que ce soit en G-League ou en Europe.

En effet, Guerschon Yabusele a prouvé que revenir un temps sur le Vieux Continent afin de se développer ne pouvait pas faire de mal, lui qui est désormais courtisé par bon nombre de prétendants au titre. D’autres joueurs restés en Europe comme Cordinier ou Mathias Lessort se montrent également bien plus performants que ceux ayant choisi de tenter leur chance au sein de l’antichambre de la NBA, afin de prolonger leur rêve…

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Jacques Monclar le dit clairement, la G-League n’a pas le moindre intérêt à ses yeux. Au contraire, passer par celle-ci ne serait pas du tout judicieux pour les basketteurs français, qui y verraient leur progression freinée. Compliqué de ne pas être d’accord.

Déclarations G-League NBA 24/24

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