Jimmy Briand sans détour sur Franck Ribéry : « Sur ça ? C’était le pire, c’était pas une…

Jimmy Briand et Franck Ribéry
Girondins de Bordeaux (DR) / Téléfoot (DR)

Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web

Parmi la ribambelle de « top players » qu’il a connus de près durant sa belle carrière, Jimmy Briand a eu l’occasion de voir un certain Franck Ribéry se comporter dans l’intimité du groupe France. De quoi le pousser à donner à « Kaiser Franck » un titre qui n’étonnera que ceux qui ne le connaissent pas !

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Visage bien connu des amateurs de football français, Jimmy Briand peut être fier du chemin qu’il a parcouru. Avec 134 buts et 83 passes décisives en carrière, l’attaquant a su se maintenir à un niveau de constance dont certains peuvent seulement rêver. Il a également découvert l’Europe à plusieurs reprises, notamment avec Lyon et Rennes.

Grâce à ce CV, Briand a même eu droit à 5 sélections en équipe de France, lui qui avait brillé dans les équipes de jeunes. Chez les séniors, durant ce court passage en Bleu, le natif de Vitry-sur-Seine a pu côtoyer certains des pus grands noms du ballon rond tricolore, dont un certain Franck Ribéry. Et au-delà du talent sur les terrains, c’est un autre aspect de l’ex-Marseillais qui l’a marqué.

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Le drôle de titre donné par Jimmy Briand à Franck Ribéry

Interrogé par « So Foot » sur les pires blagues de coéquipiers, Briand n’a ainsi pas hésité avant de désigner « Kaiser Franck », blagueur notoire, comme le pire (ou est-ce le meilleur ?) en la matière :

Ah, on en a connu, des blagueurs… Mais je crois que c’est évidemment les vannes de Franck Ribéry qui sont les pires. Le sel dans le plat, les lacets coupés, les crampons dévissés, les chambres mises en bordel… C’est loin d’être une légende, hein ! Moi ça allait, Franck il m’aimait bien donc il m’épargnait un peu.



Il est vrai que Ribéry s’est taillé une réputation de blagueur invétéré partout où il est passé, lui qui n’hésitait pas à enduire les caleçons de baume chauffant, à vider des seaux d’eau sur la tête, ou encore à mettre de la colle sur les poignées de porte. Devenu aussi marrant pour les uns que craints par les autre dans le vestiaire, le Français n’a jamais perdu ce côté enfantin.

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Dans ce même entretien, Briand, qui a croisé la route de nombreux joueurs du très haut niveau européen, a également rendu un verdict inattendu sur son adversaire le plus coriace. Un nom dont les supporters stéphanois se souviennent bien :

Efstáthios Tavlarídis. À l’époque où il était à Saint-Étienne, entre 2007 et 2010. Parce que c’est un joueur qui aime bien chambrer, insulter… Et des fois, il me faisait bien perdre mon calme quand même, alors que je suis plutôt quelqu’un de zen.

Et le pire coéquipier, alors ? Là aussi, Briand dégaine sans attendre, mais avec le sourire ce coup-ci :

Nicolas Benezet, parce que j’aime bien le chambrer et je le mets tout le temps minable. Du coup, c’est peut-être moi son pire coéquipier ! (rires)

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En plus d’être un formidable joueur de football, Franck Ribéry était aussi un blagueur hors-pair, certes potache et pouvant parfois pousser la limite un peu loin. Un côté enfantin que le grand public français n’a toutefois pas souvent vu, bien loin du divorce malheureusement consommé entre la légende du Bayern Munich et la plupart des gens en France.

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