Avant ses débuts en Formule 1, le Français Isack Hadjar cash : « Personne ne m’a dit ça »

Isack Hadjar, pilote français de Formule 1
FT Sports (DR)

Par Guillaume K. | Journaliste sportif

Dans quelques semaines, le jeune Isack Hadjar, 20 ans, va démarrer sa carrière en Formule 1. Il sera le troisième pilote français de la grille et fera tout pour s’imposer dans la durée. Il vient d’évoquer sa préparation dans une longue interview accordée à nos confrères de First Team Sports.

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La France sera bien représentée pour cette saison 2025 de Formule 1. En plus des « anciens » Pierre Gasly et Esteban Ocon, le jeune Isack Hadjar, 20 ans, va faire ses débuts au plus haut niveau avec Racing Bulls. Avec trois représentants sur la grille de départ, la France sera d’ailleurs la deuxième nation la plus représentée, juste derrière le Royaume-Uni et ses quatre pilotes.

Vice-champion du monde de Formule 2 en 2024, le Franco-Algérien va tenter de faire bonne figure et de gagner le plus d’expérience possible, tout en prenant du plaisir. Car il y a encore quelques mois, il ne savait pas qu’il irait aussi tôt en F1. Il s’est exprimé sur le sujet au cours d’une interview accordée à nos confrères de First Team Sports :

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Isack Hadjar parle de sa préparation

Il y a eu des hauts et des bas avant ma signature. À des moments je pensais que c’était fait, à d’autres non… En fait, avant que mon contrat ne soit signé, personne ne m’a dit clairement : « Isack Hadjar, tu es pilote de Formule 1 ». Avant les derniers GP de Formule 2 la saison passée, personne ne disait que j’allais atteindre l’échelon supérieur. Personne. C’est après que les probabilités ont augmenté.



Isack Hadjar a mis du temps à savoir qu’il serait pilote de Formule 1 cette saison, mais l’essentiel a finalement été assuré. Désormais place à la préparation pour le premier Grand Prix de la saison, celui d’Australie. Toujours au cours de cet entretien, le Parisien est revenu sur sa préparation et le temps passé derrière le volant.

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Jusqu’au premier Grand Prix de l’année il va y avoir plus de courses sur simulateur qu’autre chose. C’est très limité ce qu’on peut faire pendant l’intersaison. Tu ne peux pas reproduire l’impression de vitesse sur le corps, mais au niveau de la physique de la voiture c’est impressionnant. Sinon il me reste une journée et demie pour rouler, et 100 kilomètres pour la journée de promotion du championnat.

Isack Hadjar n’a pas une grande latitude dans son boulot de préparation, il va devoir faire la majorité de sa préparation sur un simulateur. Il ne pourra pas avoir toutes les sensations d’une Formule 1, mais il pourra au moins se familiariser avec des nouveaux circuits. Reste à savoir s’il pourra exprimer son talent sur la piste.

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La France est un pays de Formule 1, la preuve avec ce beau contingent de 3 pilotes pour la saison 2025. Reste à savoir si Isack Hadjar pourra s’imposer sur la durée, comme ses deux compatriotes Pierre Gasly et Esteban Ocon.

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