Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web
S’il ne s’agit pas de la destination la plus populaire ou la plus prisée des footballeurs, la Roumanie a néanmoins su séduire plusieurs joueurs français ces dernières années. C’est notamment le cas de Maxime Sivis, qui, après toute sa carrière en France, a rejoint Bucarest du haut de ses 26 ans l’été dernier. Une expérience sur laquelle il s’est confié avec franchise.
La mondialisation du football continue son plein essor, et elle ne semble pas prête de s’arrêter. Alors qu’il y a quelques décennies encore, 90% des joueurs évoluaient dans le pays qui les avait vu naître, c’est désormais la planète entière qui est le terrain de jeu des footballeurs. Et loin des Etats-Unis ou du Golfe, qui ont particulièrement la cote, c’est en Roumanie que plusieurs français ont choisi de s’établir.
Maxime Sivis honnête sur son expérience en Roumanie
Parti ce contingent d’une dizaine de joueurs, on retrouve un certain Maxime Sivis, qui s’est révélé à Guingamp entre 2021 et 2024. Désormais parti du côté du Dinamo Bucarest, il a révélé dans une interview pour Simon Léon que cette décision a été un grand succès à tous points de vue :
J’ai directement trouvé une maison. On avait conclu un accord avec le club, c’était de venir voir Bucarest quelques jours pour voir le feeling que j’avais avec la ville avant de signer. En l’espace de deux jours, j’ai trouvé un point de chute. Tout a été facile. Dans mon cœur, il n’y avait pas de hasard. Il n’y a pas eu besoin de forcer les choses.
L’adaptation a été d’autant plus facile pour celui qui, en plus d’être agréablement surpris par l’ambiance dans certains stade, l’est aussi par l’attitude des Roumains dans la « vraie » vie :
Dans la vie de tous les jours, je trouve les gens plus avenants qu’en France, moins dans le jugement. Les différentes communautés vivent en paix. Chacun vie sa vie en souriant ! En arrivant, j’ai pris une vraie claque, une leçon d’humanité et d’humilité.
D’après le défenseur central, les clichés que la population française peut avoir sur les Romains sont en effet infondés, tant sur le plan humain que footballistique :
Les Français ont beaucoup d’a priori sur la Roumanie. Il faut venir voir par soi-même pour comprendre que ce n’est pas fondé. Que ce soit niveau sportif et même extra-sportif. Il y a beaucoup plus d’intensité qu’en Ligue 2. C’est un peu moins tactique qu’en France mais plus intense. Il faut encore que je m’acclimate au championnat. Je ne parle pas roumain. Je prends aussi des cours d’anglais pour d’aller plus vite dans mon apprentissage et faciliter mon intégration.
C’est des ambiances que j’ai pas connu en France mis à part à Saint-Etienne et Bordeaux. On m’avait prévenu qu’à domicile, c’était ouf ! Mais je ne m’attendais pas à autant d’ambiance ! C’est un pur bonheur d’être ici !
Plus que jamais, les pays d’Europe de l’Ouest ne sont pas les seuls pays où vivre une carrière épanouie et palpitante, et l’exemple de Maxime Sivis en est une nouvelle preuve. Souhaitons-lui plein de réussite en Roumanie, avant, pourquoi pas, de revenir encore plus haut dans l’un des grands championnats du continent.