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Par Pierre-Andréa Fraile | Journaliste sportif
Très actifs en marge de la trade deadline, les Warriors ont fini par mettre la main sur Jimmy Butler, qu’ils espèrent voir briller aux côtés de Stephen Curry. Ce recrutement a toutefois engendré une métaphore cinglante de la part d’un ancien de la ligue.
Compte tenu de leur situation au classement et du niveau affichée par leur équipe depuis le début de la saison, ils n’avaient d’autre choix que de s’activer à l’approche de la trade deadline. Les dirigeants des Warriors ont dès lors multiplié les coups de fil et semblaient avoir fait de Kevin Durant leur cible prioritaire. L’affaire paraissait même pratiquement bouclée en se basant sur les propos de certains insiders.
C’était toutefois sans tenir compte de l’avis du Slim Reaper, qui s’est chargé de doucher l’enthousiasme ambiant en faisant capoter ce deal. De quoi faire réagir bon nombre d’observateurs, qui n’ont pas tardé à désigner un principal coupable dans cette affaire. De son côté, le front office de Golden State a dû se rabattre dans la précipitation sur une option alternative… et est malgré tout parvenu à attirer un gros nom.
La punchline de Kendrick Perkins sur la deadline des Warriors
Snobés par Durant, les Warriors ont néanmoins réussi à boucler la venue de Jimmy Butler à quelques heures de la clôture du marché. C’est donc un allié inédit sur lequel va pouvoir s’appuyer Stephen Curry, pas forcément très emballé dans sa première réaction à ce transfert. Pas plus d’ailleurs que Kendrick Perkins, qui s’est fendu d’un rapprochement peu flatteur pour la recrue des Dubs sur le plateau de NBA Today :
Kendrick Perkins : Avec Jimmy Butler dans leurs rangs, le plafond de verre actuel des Warriors est une sortie au premier tour des playoffs. Quand je regardais les Warriors opérer en marge de la trade deadline, je me disais qu’ils voulaient une Beyoncé ou une Taylor Swift et au final, ils se retrouvent avec une Nicki Minaj.
Une sortie qui ne devrait logiquement pas plaire aux fans de la célèbre rappeuse.
Pour les non initiés à la scène musicale américaine et à la hiérarchie de ses chanteuses les plus populaires, Perk est par la suite venu clarifier son propos :
Kendrick Perkins : Ce que je veux dire, c’est que si on me demande si Jimmy Butler est un grand joueur, je répondrai oui. Mais est-ce qu’il a la capacité de changer le visage d’une franchise en tant que seconde option ? Je ne crois pas. Je ne pense pas qu’il va rendre les Warriors meilleurs et les amener dans la dimension qu’ils souhaitent atteindre avec Stephen Curry, à savoir remporter un titre. Ça ne va pas suffire !
Vous l’aurez compris, malgré le pedigree de Butler au sein de la ligue, similaire à celui d’une Nicki Minaj dans l’industrie musicale, son apport chez les Dubs s’avèrera insuffisant selon l’ancien pivot. À voir si l’avenir lui donnera raison.
Pour Kendrick Perkins, les Warriors se devaient de mettre la main sur une superstar capable de renverser leur saison, ce que ne serait pas Jimmy Butler. La pauvre Nicki Minaj, elle, n’avait pas demandé à se retrouver dans un parallèle aussi incisif.
