Ancien coéquipier en club et en bleu, Fabien Barthez très clair sur Franck Ribéry : « C’est un…

Fabien Barthez et Franck Ribéry
RMC Sport (DR) / Téléfoot (DR)

Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web

Franck Ribéry le sait : il est le genre de personnalité qui ne laisse pas indifférent, et qui peut être autant adoré que détesté. Alors de quel côté se situe Fabien Barthez, qui a côtoyé « Francky » à la fois à Marseille et en équipe de France ? Au détour d’une rare interview, le divin chauve avait répondu à cette question.

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Après avoir enchaîné de nombreux clubs en début de carrière, c’est à partir de 2005, à l’âge de 22 ans, que Franck Ribéry a véritablement éclos à l’Olympique de Marseille. Rapidement devenu la coqueluche du Vélodrome, le natif de Boulogne-sur-Mer a également séduit Raymond Domenech qui, juste à temps, a pu l’emmener à la Coupe du Monde 2006.

Connu pour son tempérament parfois explosif, qui a pu déranger certains coéquipiers au fil des années, Ribéry avait néanmoins mis les chances de son côté en réussissant à se mettre dans la poche Fabien Barthez, son coéquipier à l’OM, et pilier indéboulonnable du groupe France. Car entre ces deux-là, en dépit de l’écart d’âge, le courant passait visiblement très bien.

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Fabien Barthez a très vite adopté Franck Ribéry

Dans des propos relayés par « Le Parisien », le gardien de but, 12 ans plus âgé que Ribéry, avait en effet fait l’éloge du jeune joueur :

Je l’adore. Il est dans son truc, il est propre, il est sain. Il découvre une notoriété soudaine mais comme l’entraîneur, avec Sabri (Lamouchi), on lui explique, on lui dit que le foot ça va vite et qu’il y a les bons et les mauvais moments. Mais il pige vite.



Au-delà de l’humain, c’est l’adaptabilité du jeune joueur qui avait alors séduit le vieux briscard qu’était Barthez à ce stade de sa carrière :

Franck a déjà changé son style de jeu, et il est moins brouillon. Il faut qu’il sache gérer ses temps de jeu. C’est une valeur sûre, et il a compris qu’on ne peut pas mesurer trois mètres du jour au lendemain.

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En plus de « Fabulous Fab », qu’il connaissait donc déjà en club, Ribéry a rapidement conquis le boss du vestiaire, Zinédine Zidane, lorsqu’il a débarqué en bleu en 2006. Raymond Domenech raconte d’ailleurs une anecdote saisissante à ce propos :

Je n’oublierai jamais notre premier footing à Tignes, en mai. Il restait encore de la neige. Franck voit ça, fait des boules, en balance et ça tombe sur Zidane ! Je suis derrière, ça dure un quart de seconde mais je me fige, le temps de penser : « Merde, c’est quoi ça ?! » Mais Zidane éclate de rire et ils font ensuite une bataille de boules de neige. Et là, tu sais que c’est gagné…

Il est devenu l’amuseur, sans se forcer, il était nature. C’était des blagues, des trucs d’ado… Et tu fais semblant de lui dire « tu fais chier », mais au fond de toi, tu as vraiment envie de te marrer. Ça maintenait un esprit général de plaisir, c’était vraiment génial, vivant.

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Parfaitement mis sur les rails en début de carrière, adoubé par Fabien Barthez et Zinédine Zidane qui étaient prêts à lui passer le témoin, Franck Ribéry avait tout pour devenir le visage de l’équipe de France. Son histoire avec les Bleus fut malheureusement chaotique et globalement ratée, avant qu’Antoine Griezmann ne devienne ce que l’ex-Marseillais aurait pu être aux yeux du grand public.

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