Passé par la Chine, le Français Guillaume Hoarau sans filtre : « J’étais lucide, il n’y a pas de…

Guillaume Hoarau
Parions Sports (DR)

Par Joël Pütz | Journaliste sportif

Ancien scoreur du PSG, Guillaume Hoarau avait surpris beaucoup de monde en mettant le cap sur la Chine après avoir quitté l’écurie parisienne. Une expérience sur laquelle le natif de la Réunion était revenu sans ambiguïté auprès de TF1, en 2014.

Publicité

Après Pedro Miguel Pauleta et avant l’arrivée de Zlatan Ibrahimovic en 2012, c’était lui le pourvoyeur de buts officiels du Paris Saint-Germain. Auteur de 57 réalisations en 160 matchs sous le maillot du club de la capitale, Guillaume Hoarau n’a donc pas pu assister aux meilleures années de ce dernier. L’arrivée de la superstar suédoise a fini par le pousser vers la sortie en 2013, pas seulement de la ville mais carrément du continent.

En effet, plutôt que d’accepter des offres en Europe, le Réunionnais avait décidé de s’exporter à l’autre bout du monde en Chine, signant un contrat de plusieurs saisons avec le Dalian Aerbin. Interrogé par TF1 en 2014, il ne cachait pas que l’appât du gain avait été sa principale motivation… mais que cela n’avait pas suffi à effacer l’échec complet de son aventure dans l’Empire du Milieu, comme il l’expliquait sans filtre :

Publicité

Guillaume Hoarau cash sur l’échec de son séjour en Chine

J’ai pris un risque de faire le choix du financier en signant trois ans là-bas, prendre beaucoup d’argent et construire mon avenir, ma vie future, celle de mon fils aussi. Malheureusement, ça ne s’est pas passé.

Hoarau n’y restera en effet qu’une année avant de rentrer dans l’Hexagone, du côté de Bordeaux. Concernant sa fin de parcours au PSG, le scoreur se disait toutefois en paix :



Paris pour moi, c’était un rêve, un rêve d’enfant que j’ai réalisé de là où je suis parti. Je n’ai aucun regret. J’y ai passé énormément de temps et vécu toutes les émotions possibles. Ça m’a aussi permis d’aller en équipe de France. Après, la politique a changé et les meilleurs sont arrivés. Si un attaquant peut dire qu’il peut concurrencer Zlatan Ibrahimovic, qu’il y aille !

Publicité

Moi, j’étais lucide et j’ai dit : ok, il n’y a pas de souci. Merci au PSG de m’avoir donné la chance de connaitre ce niveau-là.

L’essentiel de la deuxième moitié de sa carrière s’est donc fait en Suisse, surtout aux Young Boys Bern. Une destination qui ne fut finalement pas pour déplaire à l’intéressé :

Je suis un aventurier, je suis parti en Chine alors, quand on m’a proposé la Suisse, why not ! Je suis dans un championnat où je joue le haut du classement et l’Europa League comme Lille ou Saint-Etienne en France. Ça correspond au top. Peut-être que j’ai fait le tour en France et que si je n’ai pas eu d’opportunités, mon profil et mon salaire posaient problème.

Publicité

Motivé par des raisons purement financières afin de mettre ses proches à l’abri, Guillaume Hoarau n’a pas fait long feu en Chine. Une expérience ratée mais qui ne l’a pas empêché d’en retenter une du même genre, cette fois-ci en Suisse où ça s’est bien passé.

Multisports

Comme chaque année, suivez en temps réel avec notre équipe tous les mouvements de la Trade Deadline 2025 !

Les dernières actus