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Par Guillaume K. | Journaliste sportif
Le début de l’ère QSI au PSG a été marqué par ce mélange entre les anciens joueurs de l’effectif et les nouvelles vedettes du projet. Christophe Jallet a donc côtoyé Zlatan Ibrahimovic, et leurs relations n’étaient pas toujours très saines.
Qu’on se le dise, Christophe Jallet n’avait pas vraiment le physique du grand footballeur. Pourtant, force est de constater qu’il a réalisé une merveilleuse carrière dans des clubs prestigieux. Entre le Paris Saint-Germain au début de l’ère QSI et l’Olympique Lyonnais demi-finaliste de l’Europa League en 2017, l’arrière droit a connu des grandes rencontres et des grands coéquipiers.
Un constat qui s’applique également à son passage en équipe de France entre 2012 et 2017. Sérieux et travailleur, il avait le profil idéal pour plaire à Didier Deschamps, et c’est dans un rôle de remplaçant qu’il avait été sélectionné pour l’Euro 2016. Sans disputer la moindre minute du tournoi, Jallet était tout de même de ceux qui ont posé les bases du succès à la Coupe du Monde deux ans plus tard.
Christophe Jallet honnête sur sa relation avec Zlatan
Bref, s’il n’était pas le plus flashy sur le terrain, l’ancien du PSG savait se faire entendre et respecter dans les vestiaires, même par les stars internationales. Dans une longue interview accordée à Canal+, pour qui il travaille depuis déjà quelques saisons, Christophe Jallet est revenu sur sa relation explosive avec Zlatan Ibrahimovic :
Une ou deux fois, je fais une passe à 30 centimètres de Zlatan Ibrahimovic, alors que lui demande tous les ballons dans les pieds. Plutôt que de tendre la jambe il préfère m’engueuler. Une fois, deux fois… Au bout de la troisième je vais le voir et je lui dis : « Je ne suis pas ton gamin, tu peux me dire les choses gentiment et tendre la jambe ». Il ne faut pas être neutre face à lui sinon tu es cuit.
Il faut montrer que tu as du répondant, que tu peux lui résister, et il aime ça. Il est en permanence dans le challenge, dans le défi, et à partir du moment où tu lui donnes ça, il te trouve intéressant. J’étais assis à côté de lui dans les vestiaires, et tous les matins il me mettait un high kick au-dessus de la tête. S’il arrivait avant moi, j’avais droit à un coup de pied retourné.
Chaque vestiaire est dirigé par un patron, et au Paris Saint-Germain, ce patron s’appelait Zlatan Ibrahimovic. Si le talent du Suédois ne souffrait d’aucune contestation sur les pelouses, son style de management ne passait pas forcément auprès de tous ses coéquipiers. Pour s’attirer sa sympathie comme Christophe Jallet a pu le faire, il fallait être dans la confrontation.
Il faut du talent pour réussir dans le monde du football, mais aussi et surtout un mental d’acier. Christophe Jallet n’était pas du genre à se laisser marcher dessus, ce qui lui a permis de briser la glace avec l’exigeant Zlatan Ibrahimovic…
