Passé par l’Ukraine, le Français Benoît Trémoulinas cash : « Les trois premiers mois, j’ai…

Benoît Trémoulinas
Canal+ Sport (DR)

Par Joël Pütz | Journaliste sportif

Ancien international français, Benoît Trémoulinas s’était lancé dans une aventure assez insolite en 2013 en ralliant le Dynamo Kiev. Quelque temps après avoir quitté le club, le latéral gauche s’était livré honnêtement sur cette expérience ukrainienne.

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Son début de carrière était tellement prometteur que certains allaient déjà jusqu’à le comparer à Bixente Lizarazu. Au final, Benoît Trémoulinas ne s’est jamais hissé au niveau du champion du monde 1998 mais il peut tout de mêmes e montrer satisfait de sa carrière, notamment ses premières années aux Girondins de Bordeaux avec lesquels il fut champion de France en 2009, brisant ainsi la dynastie de l’Olympique Lyonnais.

Bordelais de naissance, l’ancien latéral gauche a finalement disputé 220 matchs pour son club natal, avant de le quitter ainsi que le championnat de France en 2013. Il avait alors choisi de faire cap… sur l’Ukraine, s’engageant alors avec le Dynamo Kiev. Une expérience insolite qui ne durera cependant pas très longtemps…

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Benoît Trémoulinas raconte son expérience ratée en Ukraine

En effet, six mois seulement après son départ en Ukraine, celui qui comptabilise cinq sélections en Équipe de France était déjà de retour dans l’Hexagone, se faisant prêter à Saint-Etienne. Une véritable bouffée d’oxygène pour celui qui n’a finalement jamais trouvé ses marques au sein de son écurie. Interrogé par le Parisien en 2014, Trémoulinas s’était montré très honnête sur l’échec de cette expérience :



Pendant les trois premiers mois, j’ai joué et j’affichais un bon niveau. Ensuite, j’ai été mis à l’écart. J’ai eu un bon mois de vacances puis on a fait une préparation très intense, à Marbella. La plus dure que j’aie vécue depuis que je suis pro. Cela m’a permis d’arriver en pleine forme à Saint-Etienne.

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À défaut de pouvoir jouer à Kiev, le défenseur affichait au moins une excellente condition physique au moment de revenir dans son pays d’origine. Peut-être un peu trop dépaysé en Ukraine, il expliquait cependant ne pas avoir de regrets quand à cette aventure, si ce n’est celui de ne pas avoir eu davantage de temps de jeu au Dynamo :

J’avais tellement faim de foot que j’ai essayé de mettre un maximum de chances de mon côté pour revenir à mon meilleur niveau. Je me suis retrouvé dans un groupe vraiment super et qui joue au ballon. Donc ça colle. Revenir sur le territoire français m’a aidé. Rien que de parler français, ça fait du bien. Je ne regrette pas non plus mes six mois à Kiev. Si j’avais été titulaire, j’y serais resté.

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Il faut parfois tenter sa chance et se lancer dans l’inconnu, ce qu’avait fait Benoît Trémoulinas en 2013 avec le Dynamo Kiev. On notera d’ailleurs que ce ne fut pas sa dernière expérience à l’étranger, lui qui a achevé sa carrière à Séville en Espagne.

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