Ancien de Monaco, l’Allemand Kevin Volland sans détour : « En France, ce n’est pas facile de…

Kevin Volland compare la Ligue 1 à la Bundesliga
1. FC Union Berlin (DR)

Par Joël Pütz | Journaliste sportif

International allemand et ancienne star de Bundesliga, Kevin Volland s’était laissé tenter par une aventure en France en fin de carrière en signant à l’AS Monaco. Un an après y avoir posé ses valises, le scoreur avait d’ailleurs fait un bilan cash de la Ligue 1.

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Pendant longtemps, la Ligue 1 était parfois considérée comme la petite soeur des grands championnats européens. Un statut qui a cependant commencé à changer avec l’arrivée de superstars comme Zlatan Ibrahimovic ou encore Lionel Messi quelques années plus tard. Peu à peu, le championnat bleu-blanc-rouge a attiré de plus en plus de gros noms internationaux, dont l’attaquant Kevin Volland par exemple.

Très prolifique en Bundesliga avant de poser ses valises à Monaco en 2020, ce dernier a passé trois saisons en tout sur le Rocher pour 115 matchs et 39 buts à son actif. Une expérience marquée par quelques blessures mais qui avait beaucoup plu à l’ex-international allemand, sans qu’il ne puisse y glaner un trophée toutefois. Interrogé par Monaco Hebdo un an après son arrivée, l’intéressé s’était montré honnête :

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Kevin Volland compare la Ligue 1 à la Bundesliga

En Allemagne, on pense toujours que la Bundesliga est un des meilleurs championnats. Mais je savais que le championnat de France faisait partie du Top 5. C’est d’ailleurs un des points qui m’a convaincu de venir ici. En jouant, je me rends compte que la Ligue 1 est peut-être plus physique que la Bundesliga. On va plus facilement, aussi, d’une cage à l’autre.



Malgré ça, on rencontre quand même une majorité de clubs qui jouent plutôt défensifs avec des blocs bas alors qu’en Allemagne, même des équipes qui luttent pour le maintien peuvent jouer un football plus offensif. C’est une des principales différences que j’ai pu remarquer avec des blocs plus bas, et ce n’est pas facile quand on est une équipe comme l’AS Monaco de contourner ces blocs. Mais sinon, il est difficile de comparer les deux championnats.

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Quelques divergences notables donc et qui ont forcément nécessité un léger temps d’adaptation au scoreur d’outre-Rhin, lui qui devait d’abord apprendre à lire ces nouvelles formations. Son rôle d’attaquant lui compliquait d’ailleurs la tâche en ce sens, Volland louant la capacité des défenses françaises à demeurer aussi compactes :

En France, il n’est pas facile de trouver les bons espaces. Parfois, on veut frapper de l’extérieur de la surface, mais on n’a pas vraiment cette possibilité parce que les équipes ont des blocs très bas. Dès qu’on se retourne, on se retrouve avec des défenseurs sur notre dos, ce qui ne nous permet pas forcément de tirer. En ce sens, il est plus difficile de se procurer des occasions, ou même des duels face au gardien.

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Arrivé en France avec certains préjugés par rapport à la Ligue 1, Kevin Volland a finalement été assez surpris par son quotidien sur les gazons tricolores. Ce qui n’a cependant pas empêché l’Allemand de rapidement s’acclimater à cet environnement.

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