Passé par l’OL, l’Argentin Lisandro Lopez sans filtre : « Je me suis promis de ne plus jamais…

Lisandro Lopez
Ligue 1 McDonald’s (DR)

Par Joël Pütz | Journaliste sportif

Grande figure de l’Olympique Lyonnais au début des années 2010, Lisandro Lopez avait cependant quitté le club en d’assez mauvais termes. Des années après le divorce, l’attaquant argentin avait d’ailleurs tout déballé à propos de son ancienne écurie.

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Malheureusement pour lui, il était arrivé un poil trop tard. Si la dynastie de l’Olympique Lyonnais a duré de 2002 à 2008 avec sept titres de champion de France consécutifs, Lisandro Lopez n’a posé ses valises dans la ville du cinéma qu’à partir de 2009. Résultat, il n’a jamais pu faire mieux qu’une Coupe de France et un trophée des champions.

Pour autant, l’attaquant argentin s’était rapidement imposé comme un élément central du club tricolore. En 168 matchs sous ses couleurs, celui qui avait débarqué en provenance de Porto avait en effet inscrit la bagatelle de 82 buts, soit près d’un tous les deux matchs. Un rendement digne des meilleurs scoreurs au monde et qui en avait donc fait un élément particulièrement fiable de l’escouade lyonnaise de l’époque.

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Lisandro Lopez raconte son départ ultra-houleux de l’OL

Au total, Lopez ne sera resté que quatre ans à Lyon avant de mettre le cap sur le Qatar en 2013. Et si les fans locaux en ont gardé un très bon souvenir, le bilan est un poil plus mitigé pour lui en raison des conditions houleuses de son départ. Interrogé par un média argentin en 2018, le quarantenaire avait alors vidé son sac sans concessions :



Après trois ans et presque 80 buts, l’entraîneur décide de me faire jouer ailier gauche, avec Gomis en pointe (…). Je n’étais pas d’accord. Après six mois comme ça, j’ai rendu le brassard et j’ai dit que je préférais être remplaçant que jouer à ce poste. À la fin de la saison, j’avais l’opportunité d’aller à la Juventus. Le président de Lyon a refusé. 

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Désireux de changer de décor afin de retrouver un rôle qui lui convenait, le buteur avait donc essuyé un gros refus de la part de ses dirigeants. Mais l’histoire de n’arrête pas pas selon lui puisque les hautes instances de l’OL la lui aurait déjà fait à l’envers plus tôt durant son séjour dans l’Hexagone, cette fois-ci concernant la Premier League. De quoi dégoûter l’intéressé à vue du quotidien d’un footballeur en Europe :

À une semaine de la fin du mercato, Villas-Boas m’appelle pour jouer à Tottenham. Nous étions d’accord sur tout, et le président m’a encore fermé la porte. J’ai appris à ce moment-là que Villas-Boas avait fait une offre pour moi avec Chelsea, mais qu’on ne me l’avait jamais dit, car je n’avais pas d’agent à l’époque. J’étais tellement déçu que je me suis promis de ne plus jamais jouer en Europe.

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Lisandro Lopez a tenu sa promesse puisqu’il a définitivement quitté le Vieux Continent après son expérience à Lyon en jouant au Qatar puis au Brésil, aux États-Unis et enfin en Argentine. Un retour aux sources pour celui dont l’aventure européenne ne s’était pas bien terminée.

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