Passé là-bas 1 an, Christophe Dugarry lâche tout sur les Italiens : « Avec les étrangers, ils…

Christophe Dugarry pas tendre avec les Italiens
RMC Sport (DR)

Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web

S’il a brillé à Bordeaux durant les premières années de sa carrière, Christophe Dugarry n’a pas réussi à gravir la marche suivante lorsqu’il a signé au Milan AC pour la saison 1996-1997. Le Français ne garde donc pas forcément un bon souvenir de son passage en Italie, et il n’a pas hésité à le faire savoir avec son franc-parler habituel.

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Entre Christophe Dugarry et l’Italie, ce n’est pas le grand amour. Il y a quelques années, l’ancien attaquant de l’équipe de France s’était d’ailleurs signalé avec une sortie médiatique qui n’avait pas manqué de créer un tollé :

Je ne regarde pas le foot italien, c’est un jeu minimaliste et sur le déclin. Ce n’est pas spectaculaire, c’est pour ça que je ne regarde pas la Serie A, je ne peux pas. Ils ne balancent que de longs ballons devant.

Alors pourquoi tant d’inimitié vis-à-vis de nos voisins transalpins ? Peut-être parce que l’expérience de Dugarry en Italie, justement, n’a pas été un franc succès. Et lui même le concède volontiers.

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Christophe Dugarry critique les Italiens

Dans l’émission « Le Vestiaire », Duga était revenu sur cet échec, en égratignant au passage l’attitude des Italiens envers les joueurs étrangers :

À l’époque où j’y suis, le Milan AC était peut-être l’une des 2-3 meilleures équipes européennes. C’était une grosse équipe avec Weah, Simone, Savicevic, Boban… Quand j’ai signé là-bas, c’était des conditions parfaites.



Après, c’est vrai que le vestiaire italien et les Italiens sont assez particuliers… C’est un peu chacun pour sa pomme, il y a beaucoup d’intensité à l’entraînement, beaucoup de physique, beaucoup, beaucoup, beaucoup de courses, et c’est vrai que pour les étrangers, les Italiens ne sont pas très chaleureux.

Il y avait même eu une polémique, où on avait attaqué beaucoup les étrangers de l’équipe et du championnat, car le Milan avait fait une saison assez moyenne. Donc c’était car il y avait trop d’étrangers. C’était notre faute si ça n’allait pas. C’est vrai que, dans l’accueil, c’est assez particulier…

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Un avis clair et net de la part du grand ami de Zinédine Zidane, qui ne rejette toutefois pas l’intégralité de la faute sur les Italiens :

Après, voilà, c’est aussi une mentalité, ils ne sont pas là pour te faire des cadeaux. Moi, j’arrivais de Bordeaux, j’étais jeune, il n’y avait que des stars à Milan, avec un vestiaire compliqué. Il fallait savoir faire sa place. Et moi, je me suis vite senti mal à l’aise. Je n’étais pas dans le même état d’esprit qu’eux. Les mecs c’est des guerriers, des machines qui veulent tout gagner après avoir déjà gagné beaucoup de choses. C’est monstrueux !

Alors il faut rapidement se mettre dans ce bain-là, et je ne vous cache pas que je pense ne pas avoir réussi, comme quand j’ai joué à Barcelone, où ça parlait sans cesse de mental. Et moi, sur ça, je n’ai jamais eu envie de faire ce qu’il fallait pour être comme ces gens-là : des grands joueurs au sang-froid, des machines, avec un gros état d’esprit, ce que je n’avais pas.

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Entre un entre-soi encore assez prégnant de la part des joueurs italiens de l’époque, et une mentalité de champion qu’il avoue n’avoir jamais eu, Christophe Dugarry a vite compris que son expérience en Italie serait courte. Elle aura duré en tout et pour tou 26 matchs, le temps d’inscrire 6 buts, et de faire ses valises.

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