Avant de quitter la Roma, le Français Enzo Le Fée cash sur les Italiens : « Ici, le plus choquant, c’est…

Le footballeur français Enzo Le Fée, ici accompagné du drapeau de l'Italie
Sunderland AFC (DR)

Par Pierre-Andréa Fraile | Journaliste sportif

Recruté l’été dernier par l’AS Roma en provenance de Rennes, Enzo Le Fée n’est pas parvenu à s’y imposer et fait actuellement l’objet d’un prêt en Angleterre. Avant cela, il a toutefois eu le temps de s’épancher sur le peuple italien, qui l’a véritablement choqué.

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Compte tenu de son prix d’achat rondelet de 23 millions d’euros, il faisait logiquement l’objet de certaines attentes de l’autre côté des Alpes. Cependant, Enzo Le Fée n’a jusqu’à présent pas réussi à y répondre. Il pourrait d’ailleurs ne jamais en avoir l’occasion, puisqu’il vient d’être prêté avec option d’achat par l’AS Roma à Sunderland. Une potentielle fin d’aventure en Italie qui pourrait lui laisser des regrets.

Enzo Le Fée cible la différence entre la France et l’Italie

Arrivé en juillet dernier à Rome, Le Fée devait initialement y évoluer sous les ordres de Daniele De Rossi. Ce dernier a néanmoins été rapidement démis de ses fonctions et remplacé par Claudio Ranieri, ce qui a logiquement rebattu les cartes. Écarté des plans de son nouvel entraîneur, le Français pouvait pourtant se féliciter de son intégration dans le vestiaire des Giallorossi, comme il le révélait au micro de Free FOOT :

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Enzo Le Fée : Je ne sais pas si mes coéquipiers me connaissaient — je pense que non, mais en tout cas, quand je suis arrivé, ils ont fait comme s’ils me connaissaient. C’est quelque chose qui, déjà, te met à l’aise.

Bien intégré au sein de l’équipe, l’international Espoirs tricolore a toutefois rencontré de premières difficultés avant même le début de la saison :



Enzo Le Fée : La chaleur, c’était n’importe quoi. On a fait la préparation en Italie et j’ai beau être quelqu’un qui aime courir, elle m’a tué. Et puis, je pense qu’il y avait aussi de la pression parce que là, je passais vraiment un cap. Quand tu arrives, tu sens que tu es dans un club historique et qui fait partie des plus grands d’Europe. Rien que dans le staff, il y a plus de personnes qu’il n’y a de joueurs ! Ça, ça m’a choqué.

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Subjugué, Le Fée l’a également été par sa notoriété à Rome, où il lui était selon ses dires impossible de passer inaperçu comme en France :

Enzo Le Fée : Par-dessus tout, ici, le plus choquant pour moi, c’est le public. À Rennes ou à Lorient, quand je sortais, il y avait peut-être deux ou trois personnes qui me reconnaissaient. Là, c’est tout le monde ! Tu sens que tout le monde vit pour le club.

Une impression qui s’est confirmée durant son premier match à domicile, dans le mythique Stadio Olimpico :

Enzo Le Fée : Sur le deuxième match de championnat, je me rappelle qu’on est entré sur le terrain pour l’échauffement et qu’on est passé devant les Tifosi. C’était une dinguerie ! Ça m’a mis les frissons. En fait, t’as vraiment l’impression que tu entres dans une arène. C’est comme si tout le monde se préparait à faire la guerre.

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À défaut de s’être imposé dans les rangs de l’AS Roma, Enzo Le Fée y a fait la découverte d’une ville où le football ferait presque office de religion. De quoi l’empêcher de se balader incognito dans les rues de la capitale italienne.

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