Vainqueur du Vendée Globe 2024-25, Charlie Dalin déballe : « La plupart des skippers ont…

Charlie Dalin, vainqueur du Vendée Globe
France TV (DR)

Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web

Grand gagnant du Vendée Globe il y a quelques jours après plus de deux mois en mer, Charlie Dalin savoure son retour sur terre, et sa nouvelle notoriété. Le Havrais en a aussi profité quelques éléments sur son périple, et sur les conditions parfois méconnues auxquelles doivent faire face les skippers une fois dans l’océan.

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64 jours, 19 heures, 22 minutes et 49 secondes. Tel est le chronomètre réussi pour l’éternité par Charlie Dalin, vainqueur sans trembler du Vendée Globe 2024-2025, avec une avance confortable sur son premier dauphin. Un accomplissement majeur pour le Français, qui, pour ne rien gâcher, a été décoré de la Légion d’Honneur dans la foulée.

Il faut dire que Dalin, comme tous les autres navigateurs, est particulièrement méritant de s’être lancé dans une telle course. Et sans trop en dire, le quadragénaire a levé le voile sur certaines idées pré-conçues que peuvent avoir les suiveurs sur les skippers, et qui, en fait, sont fausses.

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Charlie Dalin révèle l’envers du décor du Vendée Globe

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, par exemple, les navigateurs sont frappés par le mal de mer, et cela en dépit de leur passion pour les eaux et de leur propension à naviguer. Dalin a ainsi fait savoir à « France Télévisions » :

Pour le mal de mer, il faut savoir que la majorité des marins qui font le Vendée Globe ont le mal de mer. Moi je l’ai pas, c’est moi l’anomalie. La normalité c’est quand même de l’avoir. La majorité de la flotte..



Alors comment gérer la chose lorsque les désagréments surviennent ? Le vainqueur du Vendée Globe n’a pas paru très affolé par la chose, lui qui sait que de nombreux homologues sont concernés :

En fait, c’est l’habitude. C’est quelques jours où on se sent pas bien, on vomit un peu, mais après ça passe.

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Il ne s’agit pas là du seul problème rencontré par les navigateurs, qui doivent aussi tout particulièrement faire attention à… leurs mains. Interrogé par l’équipe, Dalin confiait ainsi :

Les mains ? Il faut y faire attention, et essayer de les préserver, de ne rien se casser. On en a besoin poiur faire de la colonne, on en a besoin pour tout. J’essayais de les hydrater quand j’y pensais. Souvent quand j’avais le temps, avant de démarrer une sieste, je mettais un peu de crème avant de m’endormir. Je navigue rarement avec des gants. J’en mettais dans les zones de grand froid, pour manoeuvrer sur le pont.

Un Vendée Globe peut s’arrêter pour beaucoup de choses, et une blessure à la main en fait partie.

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Si le grand public ignore encore beaucoup d’éléments cruciaux mais pas forcément visibles lors d’un Vendée Globe, la prise de parole de Charlie Dalin permet de mesurer les efforts consentis par ces sportifs d’un genre à part. Entre les nausées, les blessures et les conditions météorologiques, pas de doute : ils méritent tous le respect et les bravos.

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