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Par Joël Pütz | Journaliste sportif
À Portland depuis un an et demi, Rayan Rupert a débarqué sur place en même temps que l’ancien phénomène Scoot Henderson, longtemps considéré comme le principal rival de Victor Wembanyama. Interrogé récemment par la First Team, le Français avait d’ailleurs donné son avis très honnête sur le meneur américain.
Avec 14 victoires pour 28 défaites, les Blazers ne jouent déjà plus rien alors qu’on a atteint la mi-saison. Logique puisqu’avec leur effectif actuel, les hommes de Chauncey Billups n’ont jamais été considérés comme des prétendants à autre chose qu’un choix de draft dans la lottery. 2024-25 devait donc surtout servir à faire progresser les jeunes pousses de l’effectif, certaines étant appelées à en devenir les futurs leaders.
Parmi ces profils, celui de Scoot Henderson est particulièrement clivant. Il y a à peine un an et demi de ça, l’ancien prodige de Team Ignite était drafté à la troisième place derrière Victor Wembanyama et Brandon Miller. Il était alors considéré comme la némésis du pivot français et ce bien avant leur arrivée en NBA… Sauf que le meneur a connu une campagne rookie vraiment très compliquée, contrairement à l’Alien.
Coéquipiers aux Blazers, Rayan Rupert très honnête sur Scoot Henderson
Cette année, il y a un peu de mieux avec notamment des dernières sorties impressionnantes (39 points face aux Nets), mais ça reste loin de suffire pour un prospect avec autant d’attentes autour de lui (12 points, 3 rebonds et 5 passes à 43% au tir). Arrivé dans l’Oregon en même temps que Henderson, le Français Rayan Rupert n’avait cependant que de bonnes choses à dire à son sujet, auprès de la First Team :
Franchement à l’intérieur de l’équipe, il ne laisse pas paraître tout ça (ses galères, ndlr). C’est vraiment un gars cool qui bosse dur tous les jours, très rigolo et tout… Mais voilà après, il a eu quelques blessures depuis le début de saison. Il avait été plus consistant je dirais, mais là il y a quelques blessures qui sont venues le gêner. En tout cas, il continue à travailler et il a le soutien de tous les gars de l’équipe.
Depuis le début de l’exercice, Henderson a en effet manqué sept matchs alors qu’il n’avait déjà que péniblement atteint la barre des 60 rencontres l’an passé. Pas facile de (re)trouver son rythme et sa confiance alors que votre corps vous lâche régulièrement, un problème qui affecte d’ailleurs tout autant Portland puisque la franchise compte largement sur lui pour mener cette escouade dans les années qui viennent.
La bonne nouvelle, comme évoqué plus haut, c’est que la tendance du moment est plutôt positive. Le sophomore reste ainsi sur trois sorties à au moins 20 points lors des quatre derniers matchs, ainsi qu’un double-double contre Houston il y a quelques jours. Alors que Rip City pourrait se séparer de quelques gros noms avant la deadline, Jerami Grant et Deandre Ayton notamment, c’est peut-être le signe d’une future envolée.
Scoot Henderson est déjà considéré comme un gros bide de draft par certains, ce dont l’intéressé est certainement conscient. Mais comme Rayan Rupert l’explique, l’ancien de la Team Ignite continue de bosser dur et peut également compter sur le soutien de son équipe aux Blazers.
