Par Guillaume K. | Journaliste sportif
Avec son entrée au Hall of Fame et le retrait de son maillot, Tony Parker est incontestablement une légende des Spurs. D’ailleurs, dans une récente interview, l’un de ceux qui ont posé les bases du succès dans le Texas a donné son avis sur le meneur tricolore.
Avec Victor Wembanyama, les Spurs auront à coeur de retrouver les sommets de la conférence Ouest, où ils sont restés pendant près de 20 ans. Pour y parvenir, les dirigeants vont devoir entourer le pivot français avec des coéquipiers capables de le soulager défensivement, mais aussi de lui faciliter la tâche de l’autre côté du terrain.
Ce qui pousse à l’optimisme, c’est que la formule a déjà fait ses preuves dans le Texas. Avec David Robinson puis avec Tim Duncan, San Antonio a construit ses plus belles réussites à l’intérieur, le tout sous la houlette de Gregg Popovich. C’est pour cette raison que le n°1 de la Draft 2023 était si heureux de tomber dans la franchise.
Sean Elliott parle de l’apport de Tony Parker aux Spurs
Sean Elliott, aujourd’hui commentateur officiel pour la franchise, fait partie de ceux qui ont posé les bases de ce succès dans les années 90′. Double All-Star réputé pour son adresse extérieure, il a contribué à l’obtention du titre 1999, point de départ de la dynastie. Pour L’Equipe, il est revenu sur cette carrière, et sur l’apport de Tony Parker :
Le premier titre nous a permis de réaliser que nous étions une bonne équipe, mais aussi que la franchise était en train de bâtir un ADN de champion. L’ajout de jeunes talents prometteurs comme Tim Duncan, Tony Parker et Manu Ginobili a également beaucoup aidé. On a mis le pied dans la porte, ouvert les vannes du barrage. C’était un soulagement collectif.
Sean Elliott faisait partie de l’équipe qui a décroché le premier titre de l’histoire des Spurs, celui qui a permis de lancer la dynastie. Mais il reconnait aussi que les arrivées de Tony Parker et Manu Ginobili ont été décisives pour la longévité de la franchise au plus haut niveau. Dans un autre registre, il a partagé sa « pire » expérience avec les Spurs.
Mon pire souvenir, c’est sans aucun doute de défendre sur Michael Jordan. À chaque fois qu’on jouait Chicago, c’était moi qui m’en chargeais. Ma deuxième ou troisième année, je me souviens d’aller jouer là-bas et qu’on mène de 25 points avant le dernier quart-temps. Et là, Michael commence à prendre feu. Finalement, il met 45 ou 50 points mais on gagne le match.
Sean Elliott a une place particulière dans l’histoire des Spurs, puisqu’il était sur le terrain lors du premier sacre en 1999. Il est fier d’avoir posé les bases d’une si longue dynastie, et prolonge le plaisir aux commentaires.