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Par Guillaume K. | Journaliste sportif
À l’instar de Victor Wembanyama, qui sera au coeur des Paris Games cette semaine, Tony Parker a déjà eu la chance d’évoluer en France durant sa carrière. Interrogé sur le sujet, il s’est souvenu de son excitation au moment d’entrer sur le terrain…
Pendant quelques années encore, Tony Parker va pouvoir jouir du titre de meilleur français de l’histoire de la NBA. Quadruple champion, premier MVP des Finales européen, multiple All-Star, l’ancien meneur des Spurs a un palmarès qui force le respect et l’admiration… Malgré ça, l’ombre de Victor Wembanyama plane déjà au-dessus de lui dans la hiérarchie.
Non seulement parce que le jeune pivot est ultra-talentueux, mais aussi parce qu’il est au centre de la stratégie marketing de la ligue. Cette semaine, il va par exemple disputer deux rencontres sur le sol français, l’occasion pour lui de briller face à son public quelques mois après les Jeux Olympiques. Le n°1 sera la star de l’évènement, sur le terrain et dans les médias.
Tony Parker cash sur son retour en France
À son époque, Tony Parker avait également eu la chance d’évoluer à Paris, et il s’en souvient comme si c’était hier. De passage sur RMC dans l’émission de Stephen Brun, le légendaire n°9 est revenu sur ses différentes rencontres disputées en France, et sur son ressenti face à un public 100% derrière lui :
Moi j’étais venu jouer en France sur la saison 2003/2004, quand je gagne mon premier titre. On avait joué Memphis à Bercy, c’était super sympa parce que toute l’équipe de France de football était venue. Il y avait Thierry Henry et Zinédine Zidane, ça avait créé un bel engouement. Après on était revenu pour la saison 2006/2007, on avait effectué une partie du training camp à Lyon. On avait joué l’ASVEL.
C’était marrant de jouer à l’Astroballe avec les Spurs. Et la dernière fois c’était en 2013/2014, encore l’année d’un titre. On était venu en Europe pour jouer à Berlin et en Turquie. On avait perdu à Berlin, c’était pour de la présaison, Gregg Popovich ne voulait pas faire jouer les cadres. On avait pris un tir au buzzer avec la planche…
Pour moi ce n’est pas de la pression de revenir en France, c’est surtout de l’excitation. Je me rappelle que j’étais impatient, parce qu’à l’époque il n’y avait pas eu beaucoup de matchs NBA chez nous. Je reviens en France avec l’étiquette de champion, j’étais tellement excité… J’avais terminé MVP du match contre Memphis, devant ma famille et mes amis.
Visage du basket français pendant de longues années, Tony Parker avait eu la chance de disputer plusieurs matchs à Paris et Lyon au cours de sa carrière. Une expérience qu’il s’apprêter à partager avec Victor Wembanyama.
