Avant de quitter Lens, l’Ouzbek Abdukodir Khusanov cash sur la France : « Honnêtement, je n’ai…

Le défenseur Abdukodir Khusanov, ici accompagné des drapeaux de l'Ouzbékistan et de la France
Championat.asia (DR)

Par Pierre-Andréa Fraile | Journaliste sportif

Déniché par Lens alors qu’il évoluait dans l’anonymat le plus total en Biélorussie, Abdukodir Khusanov y a vécu une merveilleuse success-story. Mais avant de rejoindre Manchester City, le défenseur ouzbek s’est attardé sur son passage en France.

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Rares sont les paris qui s’avèrent aussi lucratifs dans l’univers du football de très haut niveau. À la recherche d’un défenseur central de rotation durant l’été 2023, le Racing Club de Lens a jeté son dévolu sur le jeune Adbukodir Khusanov. Alors âgé de 19 ans, ce dernier a débarqué dans le Nord en provenance de Biélorussie en échange de 100.000€… et s’apprête à en repartir pour un montant 500 fois supérieur.

Abdukodir Khusanov s’épanche sur son accueil en France

Auteur d’excellentes performances sous le maillot lensois, Khusanov a tapé dans l’œil de nombreux grands clubs, dont Manchester City. Tant et si bien qu’il devrait prochainement faire ses débuts en Premier League après avoir été acheté 50 millions d’euros par les Sky Blues. Un véritable rêve qu’il avait déjà commencé à accomplir en France, comme il l’expliquait il y a quelques mois à Championat.asia :

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Abdukodir Khusanov : Honnêtement, je n’ai jamais douté sur le fait que j’allais finir en France. J’avais reçu des offres en provenance de Russie, de Turquie et d’Ouzbékistan, mais je voulais jouer dans l’un des cinq meilleurs championnats d’Europe. C’était mon objectif et j’y ai toujours cru. On a d’abord reçu les offres de Russie et de Turquie, mais on a fait preuve de patience et celle de Lens a fini par arriver.



Déterminé à se frotter à ce qui se fait de mieux dans le football, le défenseur ouzbek a néanmoins dû surmonter un obstacle de taille à son arrivée à Lens :

Abdukodir Khusanov : Quand je suis arrivé au club, ils m’ont demandé quelles langues je parlais. Je leur ai répondu ouzbek et russe. Du coup, ils ont tout de suite utilisé un traducteur et on n’a communiqué que comme ça au début.

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Malgré cela, Khusanov n’aurait souffert d’aucune difficulté d’adaptation chez les Sang et Or. Au contraire, il affirme y avoir (très) rapidement trouvé ses marques :

Abdukodir Khusanov : L’atmosphère était géniale. Ils ont pris soin de moi et m’ont guidé. Y compris à la cantine en me disant quels aliments étaient halal. Il y a aussi un joueur polonais, Frankowski, qui parle un peu russe et qui m’a beaucoup aidé. Après deux jours là-bas, j’avais l’impression d’y être depuis un ou deux ans.

Outre Przemyslaw Frankowski, un homme aurait selon lui contribué à sa bonne acclimatation sur place, à savoir son entraîneur de l’époque, Frank Haise :

Abdukodir Khusanov : C’est une bonne personne qui est gentille avec chaque joueur. Il se souciait de nous comme si on était ses fils.

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Même s’il ne sera pas resté très longtemps en France, Abdukodir Khusanov n’a semble-t-il pas regretté sa venue à Lens. Loin de là. Nul doute que ses nouveaux coaches et coéquipiers à Manchester City feront tout pour qu’il s’y sente aussi à l’aise.

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