NBA – Joakim Noah cash sur sa venue aux USA : « En débarquant depuis la France, les Américains m’ont…

Joakim Noah évoque les Américains
The OG’s (DR)

Par Pierre-Andréa Fraile | Journaliste sportif

Né à New York, Joakim Noah a néanmoins passé une bonne partie de son enfance en France. Ce, avant de retourner aux États-Unis et dans la Big Apple, où les locaux lui ont réservé un accueil bien particulier selon ses dires.

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S’il possède désormais un impeccable accent anglais, Joakim Noah ne le doit pas seulement à ses 13 années passées sur les parquets NBA. Il n’a en effet pas attendu d’être drafté dans la ligue pour apprendre à manier la langue de Shakespeare au quotidien. Ni même le début de son mémorable cursus universitaire dans la fac de Florida. Non, son histoire chargée avec les États-Unis remonte bien avant cela.

Joakim Noah révèle son traitement à son retour aux États-Unis

Certes international français, Noah dispose également d’un passeport américain, lui qui est né à New York. Cela dit, c’est bel et bien en France qu’il a majoritairement grandi après y avoir suivi son illustre père, Yannick. Et s’il s’est déjà montré très reconnaissant envers ce dernier pour les valeurs qu’il lui a transmises, il souhaitait à l’époque prendre ses distances avec lui. Il explique ainsi dans le podcast Out The Mud :

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Joakim Noah : J’étais dans l’ombre de mon père et je pense que c’est ce qui explique le joueur que je suis devenu. Je ne voulais pas rester dans cette ombre et j’ai décidé de tracer mon propre chemin. Je voulais que les gens respectent mon travail aussi. J’avais beau être un enfant privilégié, à chaque fois que j’entrais sur le terrain, je devais montrer de quel bois je me chauffais et tout donner.



Une émancipation qu’il espérait réaliser à son retour aux États-Unis, cette fois-ci en tant qu’adolescent. Or, les Américains ne lui auraient pas facilité la tâche :

Joakim Noah : J’avais 12 ans, je parlais anglais avec un petit accent et en débarquant depuis la France, les Américains se sont tout de suite moqués de moi. C’est comme ça que ça se passe à New York City.

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Obligé sur place de s’armer d’une solide carapace, Jooks n’y a pas échappé à son statut de « fils de ». Cela ne l’a toutefois pas empêché de s’inspirer du style local :

Joakim Noah : Quand je jouais au basket, mes adversaires étaient en mode survie. Moi, je n’étais pas dans cet état d’esprit à l’époque. J’avais de la nourriture qui m’attendait dans le frigo, tout allait bien, la vie était belle.

J’ai eu la chance de jouer avec certains des meilleurs joueurs du pays, mais qui venaient de Brooklyn et qui jouaient à la dur. J’ai été élevé dans cet environnement-là sur le plan basket. Toutes ces choses-là m’ont vraiment formé. J’étais le petit privilégié parmi les survivants. On m’a même surnommé « The Noble One ». Après ça, ma confiance était au maximum. J’étais prêt à tout défoncer.

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Moqué pour son accent et catégorisé comme un garçon privilégié, Joakim Noah aurait pu mal vivre son retour aux États-Unis dans son adolescence. Il a néanmoins su puiser dans la mentalité new-yorkaise pour devenir le joueur accrocheur que l’on connait.

Déclarations Joakim Noah Les Français (NBA) NBA 24/24

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