Par Pierre-Andréa Fraile | Journaliste sportif
Envoyé début octobre aux Timberwolves en échange de Karl-Anthony Towns, Julius Randle tente depuis de trouver ses marques aux côtés de Rudy Gobert. De retour ce vendredi au Madison Square Garden, il est revenu cash sur son départ des Knicks.
À première vue, cette rencontre devait être symbolisée par un homme, à savoir Karl-Anthony Towns. Après tout, ce dernier s’est placé comme l’élément principal du blockbuster trade conclu en octobre par les Knicks et les Timberwolves, qui se retrouvaient ce vendredi sur les parquets NBA. Or, l’absence du big man, blessé au niveau du pouce droit, a de fait permis à un autre joueur de braquer les lumières sur lui.
Julius Randle encore amer vis-à-vis de son départ des Knicks ?
Lui aussi impliqué dans ce fameux échange entre les deux franchises, Julius Randle a en revanche effectué le chemin inverse à celui de Towns. C’est donc sous les couleurs de Minnesota qu’il a foulé le parquet du Madison Square Garden ces dernières heures. Et force est de constater qu’il n’y a pas tout de suite retrouvé les sensations qui furent les siennes durant ses cinq saisons passées à New York :
Julius Randle’s first shot in his return to The Garden was an airball 😬
— NBA Retweet (@RTNBA) January 18, 2025
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Coupable d’un airball sur son premier tir de la rencontre, Randle s’est néanmoins rattrapé avec 8 points, 7 rebonds et 6 passes décisives dans la large victoire de son équipe (116-99). De quoi pouvoir évoquer avec le sourire en conférence de presse les acclamations des fans des Knicks dont il a fait l’objet :
Julius Randle : C’était bien. New York est une ville que ma famille et moi considérerons toujours comme une maison.
Il y a tellement de gens bien ici qui sont mes amis. Je savoure chaque seconde que je joue au Madison Square Garden. C’était vraiment sympa à vivre.
Tout heureux de revenir dans la salle qui l’a vu flamber ces dernières années, l’intérieur des Wolves n’a par ailleurs pas caché son amertume dans les colonnes du New York Post. Il regrette ainsi de ne pas avoir pu conclure son aventure dans la Big Apple comme il l’aurait souhaité :
Julius Randle : Ça craint. J’imagine qu’on ne saura jamais ce qui aurait pu se passer. Je pense que le plus malheureux, c’est que quand je jouais là, l’équipe était toujours en construction et j’estime qu’on a sur-performé chaque année. L’an dernier, on a atteint notre meilleur niveau et j’aurais aimé voir jusqu’où on aurait pu aller sans les blessures, dont la mienne. Je pense que c’est ce qu’il y a de plus triste dans tout ça.
Vainqueur des Knicks ce vendredi, Julius Randle tentera avec les Timberwolves de faire mieux sur le reste de la saison que ce qu’il a pu réaliser avec la franchise new-yorkaise. Son relatif échec sur place l’an dernier pourrait d’ailleurs lui servir de motivation.