En France depuis 2 ans, la star du PSG Gonçalo Ramos sans détour : « Ça, ici, c’est pire qu’au Portugal »

Le portugais Gonçalo Ramos évoque sa vie en France
PSG TV (DR)

Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web

Recrue phare du Paris Saint-Germain à l’été 2023, Gonçalo Ramos a dû faire le grand saut vers un autre monde en quittant le Benfica pour le PSG. Ce départ lui a aussi fait poser ses valises dans la capitale française, lui qui était jusqu’ici habitué à Lisbonne. Alors que préfère-t-il ? L’attaquant s’est exprimé sur le sujet, en soulignant notamment un défaut majeur dans la vie parisienne.

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Si les instances du Paris Saint-Germain mettent tout en oeuvre pour que les recrues se sentent au mieux le plus vite possible, arriver dans une nouvelle ville et un nouveau pays n’a jamais rien de facile. Gonçalo Ramos ne l’a pas caché, lui qui, moyennant 65 millions d’euros, a rejoint l’Hexagone en 2023 en provenance de son Portugal natal. Et quelques mois d’adaptation lui ont été nécessaires, comme il l’a confié à Onze Mondial :

Quand je suis arrivé, il y a eu cette période d’adaptation délicate… Ensuite, j’ai pris le temps de visiter la ville, et maintenant, je me sens comme chez moi. J’ai déjà été sur les Champs-Élysées, j’ai vu la Tour Eiffel, c’était très spécial. Je me suis également baladé autour du Louvre, et j’ai fait le marché de Noël, c’était sympa. Et puis j’arrive à conduire dans Paris sans GPS, donc ce premier objectif est atteint !

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Gonçalo Ramos souligne les 2 manques à Paris

À l’aise et heureux avec sa famille, le Portugais n’a pas manqué de relever quelques différences entre Paris et Lisbonne. Deux d’entre elles sont négatives à ses yeux : la circulation, qui avait déjà choqué Lionel Messi, ainsi que la distance avec sa famille, évidemment :

À Paris, il y a plus de monuments, d’endroits spéciaux à visiter, mais Lisbonne, c’est ma maison. Je suis Portugais, habitué à la plage, au soleil. Ma famille est restée là-bas, mes amis proches aussi. En revanche, les embouteillages… Si je pensais que c’était compliqué à Lisbonne, alors ici, c’est pire.



C’est bien sûr différent car au Portugal, quand j’avais un après-midi de libre, je pouvais voir un ami, mes parents. Ici, je reste à la maison avec ma compagne, ça se passe bien, on adore. Est-ce qu’on me reconnaît ? Parfois oui, d’autres fois je sors couvert. Mais je ne vais pas souvent là où se trouve la foule – à part la boutique du club sur les Champs-Élysées, je ne prends pas trop de risques.

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Si le problème de la circulation est clairement insoluble à Paris, en l’état du moins, les visites avec les familles sont elles plutôt fréquentes pour Ramos. L’homme aux 14 sélections sous le maillot portugais entend tout particulièrement inspirer son petit frère, qui le voit en héros, et à qui il veut donner le plus bel exemple :

Ils viennent de temps en temps, mais mes parents doivent aussi s’occuper de mon petit frère. Il a 12 ans et joue chez les jeunes du Benfica. Comme on a une grande différence d’âge, il me regarde d’une façon différente. Il veut marcher sur mes traces donc il veut tout faire comme moi. Et c’est une grande responsabilité pour moi. Je ne peux pas faire d’erreur car cela pourrait avoir une influence sur lui.

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Globalement bien à son aise à Paris, même si les dirigeants du club en attendent désormais encore plus de lui sur les terrains, Gonçalo Ramos regrette toutefois la catastrophe de la circulation dans la capitale. L’attaquant est par ailleurs formel : il comprend désormais bien le français, et espère bien pouvoir le parler sous peu !

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