En L1 depuis 6 ans, Aleksandr Golovin cash sur la France : « Ici, contrairement à la Russie, on…

Le joueur de l'AS Monaco Aleksandr Golovin, ici accompagné des drapeaux de la Russie et de la France
AS Monaco (DR)

Par Pierre-Andréa Fraile | Journaliste sportif

Recruté par l’AS Monaco pour 30 millions d’euros en 2018, Aleksandr Golovin s’est depuis imposé comme un cadre du club de la Principauté. Il a par ailleurs eu le temps de s’acclimater à la France, selon ses dires bien différente de sa Russie natale.

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Avant même de livrer une remarquable Coupe du monde 2018 avec sa sélection, sur ses terres, il était déjà parvenu à attirer les regards de grands clubs grâce à sa performance avec le CSKA Moscou. À l’époque très convoité, Aleksandr Golovin a finalement pris la direction de l’AS Monaco, qui a dû casser sa tirelire pour s’attacher ses services. Ce, sans qu’il ne parvienne à justifier tout de suite sa valeur de 30 millions d’euros.

La comparaison d’Aleksandr Golovin entre la Russie et la France

Aujourd’hui considéré comme l’un des piliers du vestiaire de l’ASM, Golovin a mis du temps avant d’y trouver ses marques. Sa première saison sur place a en effet été marquée par son irrégularité sur le terrain, qui lui a valu quelques critiques. Conscient d’afficher un rendement globalement jugé insuffisant, il tâchait de le justifier en 2019 dans une interview parue sur le site du club de la Principauté :

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Aleksandr Golovin : Jouer en Russie et en Europe est différent. Ce sont deux championnats différents, avec des niveaux différents. Bien sûr, c’est un grand risque pour un joueur russe d’aller en Europe mais si c’est ton rêve, j’estime que tu dois y aller. C’est vrai que c’est très difficile et que ça nécessite beaucoup de temps pour s’adapter. Apprendre la langue, ce n’est pas si facile.



Outre la barrière de langage à laquelle il s’est logiquement heurté, le milieu de terrain russe affirmait avoir dû complètement changer sa manière de jouer au football pour s’adapter aux normes de la Ligue 1 :

Aleksandr Golovin : En arrivant ici, j’ai vite réalisé que la Russie et la France sont assez différents.

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Dans notre équipe nationale, on essaie de dribbler et de faire des passes jusqu’à ce que notre attaquant se retrouve en un-contre-un face au gardien adverse. Mais en réalité, tu peux tirer et marquer depuis l’extérieur de la surface aussi. En Ligue 1, tout le monde tire et dribble, même les défenseurs. Tous les joueurs pensent au but.

Si son adaptation a donc duré quelques mois, Golovin a pu se réjouir entretemps des conditions climatiques propres à la France et à Monaco… en période hivernale :

Aleksandr Golovin : Ce qui est bien, c’est qu’ici, contrairement à la Russie, on est dans de très bonnes conditions pour s’entraîner en hiver. En Russie, il faut partir pour pouvoir s’entraîner. Ici, le temps et l’état du terrain permettent de rester pour s’entraîner toute l’année.

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Arrivé à Monaco en provenance de Russie, Aleksandr Golovin a non seulement dû y apprendre le français, mais aussi une nouvelle façon de jouer au football. Le tout, dans des conditions météorologiques plus agréables que dans son pays.

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