Après le fiasco de Knysna, Arsène Wenger cash sur Nicolas Anelka : « Un joueur qu’on ne…

Les légendes du football français, Arsène Wenger (gauche) et Nicolas Anelka (droite)
Al Jazeera (DR) / Disrupters (DR)

Par Pierre-Andréa Fraile | Journaliste sportif

Outre le terrible parcours de l’équipe de France et la grève des joueurs tricolores, la Coupe du monde 2010 a donné lieu à un violent accrochage entre Nicolas Anelka et Raymond Domenech. Coach du joueur à Arsenal, Arsène Wenger y a alors réagi franco.

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Près de 15 ans après, la plaie ne s’est pas encore totalement résorbée. L’échec de la Coupe du monde 2010 a en effet marqué durablement l’équipe de France et ses membres, qui restent pour certains encore associés à ce triste épisode. Parmi eux, Nicolas Anelka, dont les insultes proférées à l’encontre de Raymond Domenech avaient à l’époque provoqué un scandale sans précédent dans l’histoire du football français.

Quand Arsène Wenger prenait la défense de Nicolas Anelka

Tandis que le sujet Anelka se trouvait sur toutes les bouches en juin 2010, Arsène Wenger avait été appelé à l’évoquer sur les ondes de RMC. Le mythique entraîneur d’Arsenal avait alors dans un premier temps regretté que tout cela ait fuité dans la presse :

Arsène Wenger : Déjà, je ne sais pas ce qui s’est dit exactement.

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On ne se dit pas toujours des amabilités dans un vestiaire, même si on ne doit jamais insulter qui que ce soit. (…) Mais tout ce qui reste dans le vestiaire est sacré. À partir du moment où ça sort, ça échappe à l’autorité de l’entraîneur et ça devient un procès public. C’est ça qui est, à mon avis, grave pour cette équipe. Elle n’est pas capable de garder ce qui se passe à l’intérieur.



En ce qui concerne l’attaquant tricolore, qu’il a dirigé à Arsenal durant deux saisons et qu’il pouvait donc estimer bien connaître, Wenger peinait à comprendre comment il avait pu tenir ces odieuses paroles :

Arsène Wenger : Il était sous pression à cause des critiques. Nicolas Anelka est un joueur calme, pondéré, qu’on n’entend jamais dans un vestiaire.

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Je suis très étonné de ce qu’il s’est passé. Je ne crois pas qu’un événement unique comme celui-là puisse expliquer sa réaction. C’est une accumulation d’incompréhension et, pour lui, de frustration.

Une opinion qu’a par la suite confirmée le principal concerné, dont l’entente avec Domenech n’a jamais été au beau fixe. Pratiquement seul contre tous, Wenger s’indignait par ailleurs du traitement réservé à son ancien buteur par la fédération :

Arsène Wenger : Là où je ne suis pas d’accord avec la FFF, c’est qu’Anelka, s’il doit s’excuser, doit le faire devant les joueurs et l’entraîneur. Personne d’autre. Il ne doit pas s’excuser devant le public car il n’a pas insulté l’entraîneur en public. Je ne comprends pas que l’on puisse l’exclure pour manque d’excuses publiques. Il doit s’excuser de façon privée. C’est tout.

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Dans une période où le « Anelka-bashing » battait son plein, Arsène Wenger avait plutôt tendance à se ranger du côté de son ancien joueur. Tout du moins, il avait à cœur de démentir la réputation d’enfant terrible qui collait au corps de ce dernier.

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