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Par Joël Pütz | Journaliste sportif
Avant de s’orienter définitivement vers le basket-ball, LeBron James avait fait un véritable carnage sur les gazons de football américain pendant ses années de lycéen. Il a d’ailleurs donné son avis très honnête sur le sport au ballon à lacets, dernièrement.
Quand on pense que l’histoire du basket-ball aurait pu être radicalement différente s’il avait pris une autre décision… car si LeBron James est aujourd’hui l’un des meilleurs basketteurs de tout les temps, il a bien failli troquer les sneakers contre les crampons. En plus de briller sur les parquets au lycée avant sa draft, le King était également connu pour ses talents au football américain. Décidément, il sait vraiment tout faire…
En clair, une carrière au sein de la célèbre NFL aurait été envisageable. Vainqueur du Superbowl, Travis Kelce clame depuis longtemps qu’il aurait fait un excellent Tight End (receveur lourd). Finalement, LBJ s’est tourné vers le basket-ball… mais il pense que s’il avait voulu changer de discipline, sa situation actuelle lui serait bien plus favorable que dans le sens inverse, comme il l’a récemment expliqué sur le podcast des frères Kelce :
LeBron honnête sur la transition de la NBA vers la NFL… et inversement
C’est un excellent débat, j’ai vu ce qui a été dit à ce sujet, les échanges qu’il y a eu… Je dirais qu’il est plus facile pour un basketteur d’aller en NFL, que pour un joueur NFL d’aller en NBA. Et je sais qu’il y a d’excellents athlètes en NFL, j’en ai vu beaucoup jouer au basket. Bien sûr, si un joueur NBA va en NFL, il y aura une période d’adaptation. Pour moi, il aurait fallu se réadapter au fait de prendre des coups, de se faire rentrer dedans.
Puis il faut retrouver la cadence, ta routine, mais une fois dans le rythme, c’est comme le vélo, ça ne s’oublie pas. Mais pour passer en NBA, il faut bien plus de coordination, ça court bien plus, tu sautes, et il y a de longues séquences. En NFL, tu donnes tout sur une action et ça s’arrête. Tu peux te relâcher, et repartir. Ça dure 6 secondes. Mais au basket il y a parfois 4-5 minutes sans arrêt de jeu, et il faut rester lucide.
Ayant pratiqué les deux sports de manière très poussée, le King sait plutôt bien de quoi il parle. On rappellera d’ailleurs qu’il a bien failli être un joueur de foot US professionnel en même temps qu’il menait sa carrière en NBA, lorsque la grande ligue était en proie à des négociations houleuses avec le syndicat des joueurs il y a près de 15 ans :
La seule fois où j’ai vraiment pris ça très au sérieux, c’était en 2011, pendant le lock-out de la NBA… J’ai fait des rêves sérieux à ce sujet tout le temps, et dans mon rêve, le coup d’envoi n’est jamais donné. Genre je suis à l’échauffement, en train de courir, en sortant du tunnel. Puis, juste au moment où le match commence, je me réveille… C’était un signe pour moi je n’étais pas censé être sur le terrain.
LeBron James en est convaincu, il est plus facile de faire la transition de la NBA vers la NFL que l’inverse. Au-delà du challenge physique liés aux contacts, ce serait surtout le rythme imposé durant les matchs qui ferait la différence selon le Chosen One.
