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Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web
Présent à la fois lors de la Coupe du Monde 1998 et à l’Euro 2000, où il a d’ailleurs été décisif en finale, ainsi qu’en 2002 et 2004, Robert Pirès a très souvent côtoyé Zinédine Zidane dans l’intimité de la vie de groupe des Bleus. Et il en ressort un personnage bien différent de celui auquel les Français sont habitués !
Si sa carrière en bleu a pris fin abruptement en raison d’un conflit personnel avec Raymond Domenech, Robert Pirès reste toutefois un joueur marquant de la grande équipe de France du tournant des années 2000. Avec 79 sélections au compteur et 14 buts inscrits, le Rémois a marqué les Bleus de son empreinte, et a pu côtoyer d’immenses champions. Dont Zinédine Zidane.
En public, Zizou est connu pour être une personnalité particulièrement timide et réservée, un peu à l’image d’Antoine Dupont aujourd’hui. Mais en privé, les choses étaient différentes. Sans aller jusqu’à être un boute-en-train, le natif de la Castellane se montrait beaucoup naturel lorsqu’il se sentait en sécurité, quitte à surprendre !
Robert Pirès dévoile l’autre facette de Zinédine Zidane
Interrogé par beIN Sports, Pirès avait ainsi levé le voile sur la vraie personnalité de Zidane loin des caméras :
Ce qu’il faut savoir, c’est que Zizou, quand il était comme ça, entre nous, à Clairefontaine, ce n’était pas la même de ce que les gens ont pu voir en interview ou conférence de presse. Pas du tout !
Il aimait parler, chambrer, taquiner un peu les autres. Il avait surtout une très très bonne relation avec Christophe Dugarry et Vincent Candela, donc les trois étaient souvent ensemble. Mais en tout cas, Zizou tu pouvais parler avec lui sans aucun problème.
Loin de se mettre sur un piédestal, Zizou acceptait autant d’être la cible des chambrages que l’instigateur, comme l’explique Pirès :
Il acceptait même aussi de se faire allumer et chambrer. Bon, sur le football c’était compliqué, parce que techniquement il est un peu doué (rires), mais parfois sur sa façon de s’habiller, Duga le cherchait !
Une approche qui n’a jamais changé, même quand, en 2006, le Ballon d’Or 1998 était devenu une encore plus grosse star. On se souvient notamment du stage à Tignes où Franck Ribéry lui avait lancé une boule de neige, ce qui, au lieu de l’énerver, avait fait sourire Zizou.
Toujours en contrôle de sa personnalité publique et de ce qu’il renvoie, Zinédine Zidane était bien différent en privé dans le cadre d’un groupe. Les propos de Robert Pirès peuvent ainsi surprendre le grand public, certes, mais pas ceux qui ont côtoyé « ZZ » au quotidien durant sa carrière de footballeur.
