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Par Guillaume K. | Journaliste sportif
Orphelins de Karl-Anthony Towns, Rudy Gobert et Anthony Edwards doivent trouver la bonne formule avec les Timberwolves. Après le beau succès contre les Wizards, le Français a fait passer un message clair au jeune leader de la franchise.
Anthony Edwards et Rudy Gobert le savent, ils sont la clé du succès des Timberwolves… Avec le départ de Karl-Anthony Towns à New York, qui était le parfait relais entre eux, le premier doit assumer encore plus de responsabilités en attaque, alors que le second doit élever son exigence défensive. Si le début de saison était parfois inquiétant, il leur reste du temps pour trouver la bonne formule.
Et le succès de ce lundi contre les jeunes Wizards pourrait être une base solide pour la suite. Les hommes de Chris Finch se sont assez largement imposés, grâce notamment aux 41 points d’Ant Man, qui a affiché un sourire contagieux sur le parquet. D’ailleurs, au micro de FanDuel Sports Network, il est revenu sur l’importance du plaisir en NBA :
Rudy Gobert calme Anthony Edwards après la victoire
La NBA c’est du plaisir, tous les joueurs dans l’équipe aiment ce sport. À chaque fois nous sommes impatients d’entrer sur le terrain, et il faut montrer cet amour du jeu avec des sourires, avec de la joie. Même moi, parfois je ne montre pas mon plaisir sur le terrain, alors que c’est ce qui fait le joueur que je suis. C’est cette immense joie.
Quand Anthony Edwards joue avec le sourire comme ce lundi, il est très difficile à arrêter, ce ne sont pas Bilal Coulibaly et Alexandre Sarr qui diront le contraire. Mais Rudy Gobert ne veut pas que les Timberwolves soient uniquement une équipe plaisir. Interrogé à son tour, il a tenté de raisonner son leader offensif :
C’est génial de voir Ant s’amuser sur le terrain. Je suis le genre de coéquipier chiant qui n’arrête pas de lui dire de rester concentré sur la rencontre, et il a peut-être l’impression que j’essaye de le limiter dans son plaisir. Je le connais tellement bien, je sais qu’il a besoin de cet équilibre entre le fait de s’amuser et d’être discipliné.
C’est la clé de notre régularité, et cela a aussi un impact sur notre défense et sur notre nombre de ballons perdus. J’aime quand il s’amuse, mais en même temps nous devons faire le boulot, et c’est mon rôle de lui rappeler cela. J’ai de l’expérience et j’ai vécu des choses dans cette ligue.
À bientôt 33 ans, Rudy Gobert a assez d’expérience pour guider ses jeunes coéquipiers, y compris Anthony Edwards, leader des Timberwolves. S’il aime le voir s’amuser sur le terrain, le Français lui impose aussi un niveau de sérieux bénéfique à l’équipe.
