puis dans la liste qui s’affiche, cliquez sur AdBlock
Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web
Après être devenu un maillon fort de l’Inter Milan pendant plusieurs années, Milan Skriniar a rejoint le Paris Saint-Germain en 2023. Une décision qui ne s’est pas avérée payante sportivement, puisque le défenseur est (déjà) en instance de départ, mais qui lui a permis de découvrir la France. Avec une différence immédiatement notable à ses yeux par rapport à l’Italie.
Comme pas mal de joueurs signés par le Paris Saint-Germain depuis l’arrivée de QSI en 2011, Milan Skriniar ne restera pas dans les annales du club de la capitale. N’entrant pas dans les plans de Luis Enrique, le Slovaque est gentiment poussé vers la sortie, lui qui a d’ailleurs été mis à l’écart du groupe victorieux dimanche devant Saint-Etienne (2-1).
Skriniar, qui a démontré trop de limites en Ligue des Champions notamment, a tout de même joué une quarantaine de matchs avec le PSG, et a même inscrit un but. Il a donc pu jauger le niveau du championnat de France, et le comparer honnêtement à l’Italie, où il a évolué au plus haut niveau entre 2016 et 2023. Et pour lui, un changement majeur saute aux yeux.
La grosse spécificité du football français selon Milan Skriniar
Dans un entretien accordé au site officiel du PSG, Skriniar a en effet souligné la différence des profils en Ligue 1, par rapport à ce à quoi il était habitué en Italie :
En Ligue 1, il y a beaucoup de joueurs costauds, de joueurs rapides, de joueurs physiques. C’est vraiment la grosse différence avec l’Italie.
En Serie A, c’est peut-être plus tactique, alors qu’ici, il y a plus de un contre un face à des joueurs solides, donc ce n’est pas évident à gérer.
Des propos qui ne sont pas sans rappeler ceux tenus par Lionel Messi à son arrivée au PSG. Et lui aussi avait insisté sur la dimension physique de la L1 :
La Ligue 1, c’est un championnat beaucoup plus physique que La Liga. Ici, les équipes me semblent plus puissantes et les matchs sont très compétitifs, avec peu d’espace. La plupart des joueurs sont très costauds.
En Espagne, toutes les équipes essaient beaucoup plus de jouer beaucoup plus, et elles peuvent vous voler le ballon si vous ne fait pas les choses correctement. Ici, c’est davantage de l’attente et de la contre-attaque. Mais la plus grande différence se situe au niveau physique.
Les constats des joueurs étrangers sont très souvent les mêmes : la Ligue 1 est un championnat plus physique, mais aussi moins tactique et technique. Faut-il s’en féliciter ? Probablement pas, à l’heure où le championnat de France peine de plus en plus à attirer les diffuseurs aux quatre coins du globe…
