Par Guillaume K. | Journaliste sportif
Les footballeurs aiment faire la fête, et ça ne date pas d’hier. La preuve, dans les années 2000, Ronaldo profitait de son statut de Galactique du Real Madrid pour organiser des fêtes XXL chez lui. Et il faisait venir les femmes en bus…
Dans l’imaginaire collectif, les sportifs de haut niveau sont des machines qui font attention au moindre détail pour maximiser leurs performances. La nutrition, le sommeil, l’entrainement, la récupération, rien n’est laissé au hasard. Victor Wembanyama est un bon exemple de cela, lui qui s’impose une discipline presque militaire depuis son arrivée en NBA.
Mais attention, tous ne sont pas aussi rigoureux. Il existe aussi des athlètes qui veulent profiter de leur jeunesse, de leur célébrité et de leurs millions. Ils sortent dans les établissements les plus prestigieux, enchainent les soirées comme les conquêtes, ce qui peut avoir des incidences sur leur niveau. Ronaldinho aurait par exemple sombré pour ces raisons.
Les folles soirées madrilènes de Ronaldo
Et selon le témoignage de l’ancien du Real Madrid Ivan Helguera, il n’était pas le seul Brésilien à apprécier le monde de la nuit à l’époque. Ronaldo et Robert Carlos, deux figures emblématiques des Galactiques, étaient visiblement aussi redoutables en boite de nuit que sur le terrain.
David Beckham, Zidane et Luis Figo étaient des grands professionnels. En revanche, Ronaldo et Roberto Carlos aimaient vraiment faire la fête, même s’ils ne sortaient pas tous les soirs. Si on avait match le samedi soir et qu’on gagnait, alors toute l’équipe sortait pour fêter ça. Mais c’est faux de dire qu’on sortait à la veille de matchs importants.
Je me souviens d’une soirée d’anniversaire chez Ronaldo, dans l’immense maison qu’il a ensuite vendue à Sergio Ramos, où j’ai vu débarquer des bus remplis de filles. J’étais avec ma femme ce soir-là, et à ce moment on a décidé de partir. Pareil pour Figo. Quand on a été champions il a remis ça et je suis resté. Ronaldo était comme ça.
Quand Ronaldo faisait la fête à Madrid, il ne la faisait pas à moitié. Il n’avait même pas besoin de sortir pour trouver l’amour, il faisait venir les femmes à lui par bus. Une méthode qui ne serait plus forcément possible, à l’heure où tout se sait sur les réseaux sociaux. Heureusement, ses prestations sportives n’étaient pas impactées par ce mode de vie.
Il y a des athlètes qui font attention à leur hygiène de vie pour rester au sommet le plus longtemps possible, et il y a Ronaldo Nazario, considéré par certains comme le plus grand n°9 de l’histoire. Quand il faisait la fête, il ne trichait pas.