puis dans la liste qui s’affiche, cliquez sur AdBlock
Par Guillaume K. | Journaliste sportif
Kick-boxeur de légende, Jérôme Le Banner a enchainé les voyages entre la France et le Japon pendant sa carrière. Il a dû faire preuve d’une grosse capacité d’adaptation, ce qui n’a pas toujours été simple. La preuve avec ce témoignage dingue sur une soirée arrosée.
Jérôme Le Banner est une légende dans deux pays diamétralement opposés, c’est dire l’impact de ses combats sur les gens. Que ce soit en France ou au Japon, le monstre sacré du kick-boxing jouit en effet d’une immense cote de popularité, et pas seulement chez les fans d’arts martiaux. En effet, tout le monde pouvait se reconnaitre dans les valeurs qu’il transmettait dans le ring.
Déjà, « Geronimo » n’était pas du genre à abandonner, même dans des situations largement défavorables. En 2002, en finale du K-1 World Grand Prix par exemple, le plus grand tournoi de l’époque, il n’avait pas jeté l’éponge alors même qu’il avait un bras cassé… Considéré comme un « roi sans couronne », il est la preuve que les titres ne font pas tout dans le sport, il y a aussi les émotions.
La folle soirée de Jérôme Le Banner au Japon
Bref, arrivé au Japon pour la première fois alors qu’il n’était qu’un jeune homme, Jérôme Le Banner a dû s’adapter à un nouveau mode de vie, à une nouvelle culture. De passage sur la radio Le Mouv’, il a expliqué son pire dérapage au pays du Soleil Levant. Clairement, les blagues alcoolisées ne passaient pas.
Au Japon je me suis adapté et c’est normal. Je suis l’étranger dans un nouveau pays. Par exemple je m’incline en avant pour dire bonjour, je ne vais pas serrer la main ou faire la bise. Les Japonais ne veulent pas de contacts physiques pour ne pas attraper des maladies. C’est pour ça que dans les toilettes tout se lave automatiquement.
Mais je sais que j’ai fait des gaffes là-bas. Par exemple lors d’une soirée un peu arrosée, j’ai pris la fille de l’hôtel et je l’ai jeté dans la piscine avec nous. Et ça, ça ne passe pas du tout au Japon. Déjà en France c’est limite… Elle rigolait avec nous, mais le lendemain son directeur est venu nous réprimander. On a dû lui offrir des fleurs et tout.
En arrivant au Japon, Jérôme Le Banner a dû s’adapter à une nouvelle culture, à des nouvelles moeurs, ce qui n’a pas toujours été simple. Il a rapidement appris qu’on ne pouvait pas tout se permettre avec le personnel dans les hôtels, même si les blagues partent d’un bon sentiment. Pour chaque dérapage, il faut des excuses à la hauteur.
En débarquant au Japon avec son esprit français, Jérôme Le Banner ne pouvait pas se comporter parfaitement dès le début. Il a dû apprendre les coutumes locales et tester les limites de chacun. Il a vite compris comment s’adapter.
