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Par Guillaume K. | Journaliste sportif
Présenté comme une star en devenir depuis son adolescence, Kingsley Coman a dû quitter la France pour trouver du temps de jeu et exploser sur la scène européenne. Une décennie plus tard, il est revenu sur ses premiers pas à Turin.
Kingsley Coman fait partie de ces joueurs que le Paris Saint-Germain n’a pas su mettre en avant. Formé dans le club de la capitale et prêt pour le haut niveau dès l’adolescence, le virevoltant ailier n’a eu sa chance qu’à 4 reprises avec les professionnels. Alors à seulement 18 ans, il est parti prendre du temps de jeu à Turin, en Italie.
Une décision osée mais justifiée par ses belles performances et son départ au Bayern Munich 12 mois plus tard. Le « titi parisien » va bientôt fêter ses 10 ans dans le club bavarois, où il a absolument tout connu, et notamment une victoire en Ligue des Champions face… au PSG ! À ses qualités sportives évidentes, Kingsley Coman associe une réelle force de caractère.
Kingsley Coman parle de son arrivée en Italie
Car de nombreux joueurs n’auraient pas supporté ce changement radical et les attentes qui l’entouraient à son départ de Paris. De passage sur la chaine YouTube de la légende Rio Ferdinand pour une longue interview, le n°11 du Bayern est revenu sur son adaptation à la Juventus et sur les secrets de sa réussite. Il peut remercier les Français de l’équipe.
Quand je suis arrivé à la Juventus, ce qui m’a aidé c’est la présence de Patrice Evra et Paul Pogba. Je n’avais que 18 ans et c’était la première fois de ma vie que je quittais vraiment Paris. Je ne parlais pas la langue. Ça m’a pris du temps pour m’intégrer, mais ils ont vraiment fait en sorte que je me sente à la maison.
Et même si je ne jouais pas énormément, j’avais quand même du temps de jeu. Donc ça et le fait que je sois avec deux autres Français ça m’a aidé. Et une fois au Bayern, David Alaba me répétait tous les jours les 5 ou 6 mêmes mots de français pour m’aider. Franck Ribéry aussi me parlait, et Mehdi Benatia. Le fait que tout le monde parle ma langue était pratique.
La réussite de Kingsley Coman au plus haut niveau s’explique par son talent, évidemment, mais aussi par ces quelques coéquipiers qui ont facilité son intégration à Turin et à Munich. À seulement 18 ans, loin de son Paris natal, il a pu compter sur un vétéran comme Patrice Evra et un prodige comme Paul Pogba pour se faire sa place.
Tomber sur des figures « paternelles » dans un effectif ou un club est toujours crucial pour les jeunes joueurs, et fort heureusement, Kingsley Coman a été servi en la matière. Et s’il n’est resté qu’un an à Turin, avant de profiter d’une opportunité qu’il ne regrette nullement au Bayern Munich, cette expérience transalpine reste un très bon souvenir pour lui.
