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Par Pierre-Andréa Fraile | Journaliste sportif
Alors qu’il a récemment disputé son 100ème match en NBA, Victor Wembanyama a fait l’objet de rapprochements flatteurs avec certains des plus grands joueurs de l’histoire. À partir de là, Gilbert Arenas a déterminé s’il peut prétendre au statut de GOAT.
L’histoire n’en est encore qu’à ses débuts, faut-il tout du moins l’espérer. Sauf catastrophe, Victor Wembanyama devrait en effet encore rester un bon bout de temps en NBA. Jusqu’à présent, il donne en tout cas toutes les raisons aux dirigeants de la ligue de l’y maintenir. Simple sophomore, il a récemment passé la barre des 100 matches joués sur place et affiche d’impressionnants temps de passage.
Gilbert Arenas s’agace sur Victor Wembanyama et le débat du GOAT
Titulaire d’une panoplie extrêmement fournie et complète, Wembanyama devance d’illustres noms dans leurs domaines de prédilection au même âge sur le plan statistique. Parmi eux figurent d’ailleurs certains candidats au statut de GOAT comme LeBron James. Le Français se trouve-t-il dès lors sur la bonne voie pour se mêler à son tour à ce débat ? La question a été posée dans son podcast à Gilbert Arenas :
Gilbert Arenas : Si je dois me baser sur ses 100 premiers matches, je dois dire oui. Quand on regarde où étaient les joueurs qui sont considérés comme les GOAT à son âge, Jordan et Kareem étaient encore à l’université, et LeBron et Kobe sont derrière lui au niveau des statistiques. Donc si on doit uniquement tenir compte de ses chiffres par rapport à tous ces gars-là, on est obligé de répondre oui.
Affirmatif sur ce point, l’ancien meneur n’a pourtant pas convaincu ses partenaires d’émission. Loin de là. Il a dès lors tenté de formuler son point de vue d’une autre façon :
Gilbert Arenas : Si on se focalise sur la trajectoire des 3 ou 4 GOAT, il est devant eux à cet âge-là ! (…) S’il fallait s’en tenir à leurs 100 premiers matches, on pourrait dire qu’il est dans la même catégorie, c’est tout !
Or, là encore, son discours s’est heurté à un mur. Mais tandis que Kenyon Martin a ramené la notion de longévité sur la table, Arenas est alors monté dans les tours et s’est fendu d’une métaphore pour mettre tout le monde d’accord :
Gilbert Arenas : Tu ne peux pas utiliser l’argument de la longévité étant donné qu’on se cantonne à sa trajectoire actuelle ! On ne peut pas savoir s’il va remporter des titres à ce stade !
Par exemple, on sait tous qu’en athlétisme, il y a des mesures aux 40 mètres et aux 100 mètres. Si un gars est à hauteur de Usain Bolt après 40 mètres, on doit forcément dire qu’il est sur les mêmes bases que lui ! On ne sait pas ce qu’il va se passer sur les 60 mètres qu’il reste mais à ce stade de la course, on n’a pas d’autre choix que de dire que ce gars-là est en capacité d’arriver en même temps que Usain Bolt !
Seul contre tous ou presque, Gilbert Arenas a tenté de défendre Victor Wembanyama en affirmant que sa trajectoire après 100 matches en fait de facto un futur candidat au statut de GOAT. Malheureusement pour lui, ses efforts sont restés vains.
