NBA – En pleine guerre, Jimmy Butler atomise Pat Riley en public : « Les patrons font…

Par Guillaume K. | Journaliste sportif

La 6ème saison de Jimmy Butler à Miami sera sans doute la dernière. En guerre ouverte avec ses dirigeants depuis quelques semaines, le n°22 fait tout son possible pour être échangé avant la deadline. Par exemple, il vient de se payer son patron Pat Riley en public.

Si le basket est un sport collectif, les superstars NBA savent mieux que quiconque quand et comment la jouer « perso »… En effet, quand elles sont mécontentes, frustrées ou épuisées, elles n’hésitent pas à abandonner le navire à l’aide d’un trade. Certaines sont même devenues des spécialistes en l’art de forcer la main à leurs dirigeants.

James Harden par exemple, qui a successivement demandé à quitter les Rockets, Nets et Sixers, l’a fait en se laissant aller physiquement et en enchainant les déclarations déplacées. Jimmy Butler n’est pas en reste, lui qui s’est fait échanger par les Timberwolves après avoir humilié certains de ses coéquipiers lors d’un entrainement entré dans la légende de la ligue.

En pleine guerre, Jimmy Butler se paye Pat Riley

Après un passage concluant à Miami, marqué par deux apparitions en Finales, le n°22 souhaiterait relever un nouveau défi, si possible dans une franchise où il se sentira aimé. Car c’est bien là le noeud du problème, il estime ne pas être traité comme il se doit en Floride. Sur ses réseaux sociaux, il vient d’envoyer un énorme tacle à Pat Riley sur le sujet :

“See, I gave you a compliment. That’s what bosses do, they build you up they don’t break you down.”

– Jimmy Butler to his employee 😅

(h/t @lifer_305 )

pic.twitter.com/6k5Ite1sVb

— NBACentral (@TheDunkCentral) January 10, 2025

Ça, c’est notre meilleur employé. Tu vois, je viens de te faire un compliment. C’est ce que font les patrons. On gonfle ta confiance, on ne te détruit pas.

Jimmy Butler savait parfaitement ce qu’il faisait en prononçant ces mots. En guerre ouverte avec Pat Riley, le grand patron du Heat, Butler montre la façon dont il aurait aimé être traité ces derniers mois. À 35 ans, le double finaliste NBA a toujours besoin d’amour et il le fait savoir. Une pointe d’humour et une légèreté qui parlent aux internautes :

@rj_trading1 : Riley n’a pas été correct avec Wade, LeBron, Jimmy… Les gens disent que Butler est le problème, mais c’est faux.

@tronnniel : Il vient de terminer Riley 😭😭😭

@AfterBurn305 : Je le dis depuis le début, ce n’est pas une histoire d’argent. Le respect est au-dessus de tout.

Propriétaire d’un café à Miami, Jimmy Butler se veut être un patron attentionné et gentil avec ses employés. Il aimerait bien que la mentalité soit la même au Heat, afin de prolonger dans une franchise à laquelle il correspond tant.