Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web
Figure majeure de la Ligue 1 pendant plusieurs années, Matteo Guendouzi a fait le grand saut pour l’étranger en rejoignant l’Italie. Arrivé à Rome, dans un nouveau pays à la culture différente, le Francilien a rapidement identifié quelques différences entre sa nouvelle vie et celle à laquelle il était habitué. Notamment sur deux points précis…
Après s’être fait connaître à l’Olympique de Marseille, dont il est devenu l’un des visages emblématiques ces dernières années, Matteo Guendouzi a choisi, comme nombre de ses illustres prédécesseurs en Bleu, de s’exiler en direction de l’Italie. C’est donc à la Lazio de Rome qu’a débarqué le milieu du terrain, où tout s’est déroulé au mieux pour lui.
Matteo Guendouzi a découvert les spécificités italiennes
Sur place, le natif des Yvelines s’est rapidement adapté aux coutumes locales. Et outre la nourriture, passage évidemment incontournable de l’autre côté des Alpes, c’est la passion des Italiens pour le football qui a marqué l’ancien Marseillais, pourtant habitué au brasier du Vélodrome.
Déjà, en marge du double affrontement entre France et Italie en Ligue des Nations à l’automne, il expliquait une nuance :
Est-ce que les supporters français sont plus distants que les Italiens ? Disons que les gens regardent peut-être un peu moins les matchs, mais notre règle, c’est qui a gagné à la fin.
Cet appétence folle pour le ballon rond au pays de Léonard de Vinci s’étend même dans le virtuel, et dans le fameux fantacalcio, ces ligues virtuelles sur le modèle de « MPG » en France. Guendouzi ne cesse d’être sollicité à ce propos, par des inconnus certes, mais aussi, de manière plus étonnante, par des proches !
Je sais que les Italiens sont fous de Fantasy Football et en parlent toujours ! Je n’étais pas au courant avant, mais certains coéquipiers m’en ont parlé. Et ils ont aussi des amis et des parents qui me demandent de marquer plus de buts.
Même ma femme me dit que je dois marquer ! Je vais essayer de leur faire plaisir et d’y parvenir (rires).
Quant à son image de « bad boy » qui le poursuit parfois, même en Italie, le numéro 8 des Laziale a fini par s’en accommoder :
Pourquoi cette renommée ? Je ne sais pas, j’ai toujours été le même sur le terrain. Que les gens m’aiment ou non, honnêtement, ça n’a pas d’importance pour moi. J’essaie juste de faire de mon mieux pour mon équipe et mes coéquipiers. Je veux toujours gagner, c’est mon caractère, ça fait partie de ma personnalité. J’ai commis quelques erreurs par le passé, mais maintenant je suis un bon gars et je sais ce que je dois faire sur et en dehors du terrain.
Jouer en Italie, c’est faire à une pression de tous les instants de la part des fans, et parfois même de ses proches ! Une situation que Matteo Guendouzi prend évidemment avec le sourire, d’autant que ses performances donnent satisfaction depuis son arrivée à la Lazio. De quoi faire imaginer, peut-être, un avenir encore plus radieux pour le milieu de terrain en équipe de France.