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Par Pierre-Andréa Fraile | Journaliste sportif
Auteur ce mercredi de l’un de ses pires matches de la saison, face aux Bucks, Victor Wembanyama a malgré tout réussi à faire parler de lui via quelques actions notables. L’une d’elles lui a d’ailleurs valu l’attribution d’un nouveau surnom assez… déconcertant.
Selon toute vraisemblance, il ne devrait pas connaître de sitôt pareil fiasco que celui déploré face au Thunder, fin octobre, lorsqu’il n’avait pris que 5 tirs pour un piteux bilan de 6 points inscrits. Cela dit, Victor Wembanyama reste en proie à des soirées compliquées sur les terrains NBA. La preuve, avec sa piètre copie rendue ce mercredi, face aux Bucks, dans la nouvelle défaite de ses Spurs (105-121).
La comparaison entomologique virale sur Victor Wembanyama
Utilisé durant 33 minutes sur le parquet du Fiserv Forum, Wembanyama s’est contenté de 10 petites tentatives au tir, bien défendu notamment par Giannis Antetokounmpo. Au final, ses 10 points, 10 rebonds et 3 contres n’ont donc pas pesé lourd dans cette rencontre. Cela dit, le jeune intérieur français est parvenu à se démarquer par séquences, comme sur cette bonne défense face à Bobby Portis :
“It’s like trying to shoot over a 7’5” praying mantis” says the ESPN commentator about Victor Wembanyama. #PorVida #FearTheDeer pic.twitter.com/p9lGcGfPhY
— SpursRΞPORTΞR (@SpursReporter) January 9, 2025
Grâce à sa simple capacité de dissuasion, Wemby a ainsi provoqué deux ratés de son vis-à-vis. Une séquence sur laquelle les commentateurs d’ESPN, Jay Bilas et Mark Jones, se sont attardés avec des propos devenus viraux :
Jay Bilas : C’est vraiment remarquable, la taille de ses bras et sa capacité à avoir le bon timing pour contester un tir dans les airs.
Mark Jones : C’est comme essayer de shooter au-dessus d’une espèce de mante religieuse de 2m26 !
Une analogie qui devrait parler aux amateurs d’insectes. Dotée de pattes ravisseuses extrêmement longues par rapport à la taille de son corps, la mante religieuse s’en sert généralement pour saisir ses proies. L’international tricolore, lui, utilise ses immenses bras pour gober les tirs de ses adversaires, ce qui justifie pareil rapprochement. Ce dernier a toutefois ses limites, comme l’ont souligné les internautes :
@catorano : Je ne comprends pas la référence ! Est-ce qu’il décapite ses adversaires et mange leur tête ???
Non, Victor Wembanyama ne s’amuse pas à arracher la tête de ses adversaires pour les dévorer sur les parquets NBA. En revanche, ses « pattes ravisseuses », dignes de celles d’une mante religieuse, lui permettent de plomber ses homologues avec ses contres.
